1978 : la question de la restitution est posée par le directeur général de l’U.N.E.S.C.O, Amadou Nahtar M’Bow, qui considérait que les oeuvres devaient revenir dans leurs pays d’origine. La France tarde à s’intéresser à ces problématiques. C’est en 2002 avec l’affaire Saartjie Baartman, "la Vénus Hottentote ", réclamée par l’Afrique du Sud de Mandela que la question commence à se poser dans l’Hexagone. Une loi est adoptée en France pour la restitution de têtes néo-zélandaises en 2007. A la demande du chef kanak Bergé Kawa, la tête du chef rebelle Ataï sera restituée à la Nouvelle-Calédonie en 2014.
Une question toujours prégnante
La réflexion sur la restitution reste d’actualité pour les musées hexagonaux. Comment les objets exposés ont-ils été acquis ? Comment aujourd’hui faire un meilleur partage de ce patrimoine devenu commun ? Faut-il restituer de manière systématique les oeuvres collectées par la violence ? Le dépôt ou le prêt des œuvres sur le long terme pour ne pas se poser la question de la propriété est-il une solution ?
Présentation : Fabrice d’Almeida
Production : France Télévisions
Durée : 13 minutes
2021