WEB SERIE. La grande scène de l’histoire : Restitutions

Faut-il rendre les oeuvres prises dans les Outre-mer ? Les restituer intégralement ou au contraire faut-il les laisser à leurs dépositaires actuels là où un vaste public peut y accéder ? Pour en parler, Fabrice d’Almeida reçoit Emmanuel Kasarhérou, président du musée du Quai Branly-Jacques Chirac.
Faut-il rendre les oeuvres prises dans les Outre-mer ? Les restituer intégralement ou au contraire faut-il les laisser à leurs dépositaires actuels là où un vaste public peut y accéder ? Pour en parler, Fabrice d’Almeida reçoit Emmanuel Kasarhérou, président du musée du Quai Branly-Jacques Chirac.

1978 : la question de la restitution est posée par le directeur général de l’U.N.E.S.C.O, Amadou Nahtar M’Bow, qui considérait que les oeuvres devaient revenir dans leurs pays d’origine. La France tarde à s’intéresser à ces problématiques. C’est en 2002 avec l’affaire Saartjie Baartman, "la Vénus Hottentote ", réclamée par l’Afrique du Sud de Mandela que la question commence à se poser dans l’Hexagone. Une loi est adoptée en France pour la restitution de têtes néo-zélandaises en 2007. A la demande du chef kanak Bergé Kawa, la tête du chef rebelle Ataï sera restituée à la Nouvelle-Calédonie en 2014.

Emmanuel Kasarherou est l'invité de Fabrice d'Almeida

 

Une question toujours prégnante

La réflexion sur la restitution reste d’actualité pour les musées hexagonaux. Comment les objets exposés ont-ils été acquis ? Comment aujourd’hui faire un meilleur partage de ce patrimoine devenu commun ? Faut-il restituer de manière systématique les oeuvres collectées par la violence ? Le dépôt ou le prêt des œuvres sur le long terme pour ne pas se poser la question de la propriété est-il une solution ?

Présentation : Fabrice d’Almeida 
Production : France Télévisions 
Durée : 13 minutes  
2021