"Je me dis juste que pendant le temps que je vais passer ici, je vais faire en sorte que les autres puissent mieux vivre", et pour Yannice cela passe par le visuel et le goût. Elle pratique ce qu'elle appelle de la "photo thérapie" avec des personnes qui comme elle auparavant ne se sentent pas utiles dans la société. En liant l'âme, le corps et l'esprit dans ses clichés elle leur permet de retrouver cette estime d'eux-mêmes jadis perdue. La création de spiritueux est sa deuxième passion qui lui permet de toucher ceux qu'elle entend aider à se retrouver. Le goût de ses liqueurs provient du savoir faire de sa défunte grand-mère qui lui a tout appris.
"Je me donne un peu plus d'amour qu'auparavant", il n'y a pas si longtemps au plus mal avec elle-même Yannice en arrive à se croire folle. Elle traine un mal-être qui l'empêche de se réaliser, d'être en harmonie avec les autres. Elle se sent inutile, se replie sur elle-même alors qu'elle craint la solitude. Jusqu'au jour où elle consulte un psy qui lui prescrit des ateliers de théâtre, c'est le déclic "J'ai découvert des âmes et des personnes intéressantes." Elle se découvre également des passions, un amour de soi et de la vie.
Maintenant qu'elle ne "regrette plus la vie" mais qu'elle la comprend, Yannice essaie "de vivre avec elle, en même temps qu'elle" avec une certitude, "Je sais que j'ai plein de choses à faire encore."