Dix-huit associations s’opposent au projet Montagne d’or en Guyane. Porté par un consortium russo-canadien, ce vaste projet minier situé au sud de Saint-Laurent du Maroni doit entrer en fonctionnement en 2020 et produire plusieurs tonnes d’or par an en Guyane.
C’est un vaste projet auquel des élus de Guyane ou encore Emmanuel Macron ont souscrit. Le projet Montagne d’or se situe à 125 km au sud de Saint-Laurent du Maroni.
Porté par un consortium russo-canadien composé des sociétés NordGold et Colombus Gold, ce vaste projet minier doit démarrer en principe en 2020.
"On ne peut accepter de détruire une partie de l’exceptionnelle biodiversité guyanaise et prendre le risque d’accidents majeurs pour l’extraction d’une substance dont l’utilité sociale et industrielle est secondaire aujourd'hui", dénonce France-Libertés.
Pour Thibaud Saint-Aubin, président de l’association Ingénieurs sans frontières SystExt : il faut arrêter le projet minier aurifère industriel de la Montagne d'Or car selon lui, "Les garanties techniques ne suffisent pas à en faire une solution de développement pérenne pour la Guyane et ses habitants".
"De plus, ajoute-t-il, ce projet ouvre la porte à des projets titanesques dans toute l'Amazonie. D'autres voies de développement économiques sont possibles pour la région si nous ne détruisons pas ses ressources écologiques inestimables", conclut-il.
Porté par un consortium russo-canadien composé des sociétés NordGold et Colombus Gold, ce vaste projet minier doit démarrer en principe en 2020.
Projet industriel
Il ferait entrer la Guyane dans une phase industrielle d'extraction de l'or. La Montagne d'or devrait, selon ses promoteurs, permettre de produire plusieurs tonnes d’or par an et créer 800 emplois sur place. Un centre de formation doit être mis en place afin de préparer les futurs techniciens nécessaires au succès de ce projet. Regardez ce reportage de Guyane 1ère :"Impacts humaines et environnementaux"
Du côté des opposants au projet, on s’organise. L’association France-Libertés, créée par en 1996 par Danielle Mitterrand, a pris l’initiative en dénonçant dans un communiqué les "impacts humains et environnementaux graves, souvent irréversibles" de ce type de projet minier."On ne peut accepter de détruire une partie de l’exceptionnelle biodiversité guyanaise et prendre le risque d’accidents majeurs pour l’extraction d’une substance dont l’utilité sociale et industrielle est secondaire aujourd'hui", dénonce France-Libertés.
Non-consultation des populations amérindiennes
Selon France Libertés, le Conseil Consultatif des Populations Amérindiennes et Bushinengué (CCPAB) n’a pas été consulté dans ce dossier, "au mépris de la législation française".Pour Thibaud Saint-Aubin, président de l’association Ingénieurs sans frontières SystExt : il faut arrêter le projet minier aurifère industriel de la Montagne d'Or car selon lui, "Les garanties techniques ne suffisent pas à en faire une solution de développement pérenne pour la Guyane et ses habitants".
"De plus, ajoute-t-il, ce projet ouvre la porte à des projets titanesques dans toute l'Amazonie. D'autres voies de développement économiques sont possibles pour la région si nous ne détruisons pas ses ressources écologiques inestimables", conclut-il.