Le pont de Saint-Georges de l'Oyapock ouvre à la circulation lundi 20 mars. Mais faute d'accords transfrontaliers entérinés, le transport de marchandises n'est toujours pas d'actualité.
La plus grande frontière française se traverse désormais par la route. Le pont de l'Oyapock, qui relie les deux rives du fleuve Oyapock, entre la Guyane et le Brésil a été inauguré ce samedi, plus de six ans après sa construction, et… vingt ans après le lancement du projet.
Ce sont donc, entre autres, pour les Français Rodolphe Alexandre, président de l'Assemblée de Guyane, Georges Patient, sénateur de Guyane et le député Gabriel Serville, qui ont officiellement inauguré le pont. Coté brésilien Waldez Goes da Silva, gouverneur de l'état d'Amapa et le sénateur Joao Capiberibe étaient également présents.
Les Brésiliens, auront eux toujours besoin d'un visa pour se rendre en Guyane, quand les Guyanais pourront circuler dans l'autre sens simplement munis d'un passeport en règle et en signalant leur présence.
Seuls les habitants des communes de Saint-Georges de L'Oyapock en Guyane et d'Oiapoque au Brésil, reliées par le pont pourront bénéficier d'un laisser-passer valable trois jours renouvelables.
Aucun membre du gouvernement n'a fait le déplacement
Un moment historique, salué par les autorités brésiliennes et guyanaises, même si aucun membre des deux gouvernements n'a fait le déplacement. La ministre de l'Environnement Ségolène Royal, qui était annoncée, a écourté son séjour dans le département français d'Amérique du sud après avoir été prise à partie par le collectif des 500 frères en pleine conférence internationale. Son entourage réfute néanmoins tout lien entre l'intervention musclée des hommes cagoulés et le départ de la ministre.Ce sont donc, entre autres, pour les Français Rodolphe Alexandre, président de l'Assemblée de Guyane, Georges Patient, sénateur de Guyane et le député Gabriel Serville, qui ont officiellement inauguré le pont. Coté brésilien Waldez Goes da Silva, gouverneur de l'état d'Amapa et le sénateur Joao Capiberibe étaient également présents.
Un visa nécessaire pour les Brésiliens, mais pour pour les Guyanais
S'ils ont tous affiché leur satisfaction de voir le projet enfin aboutir, la frontière entre la France et le Brésil ne se franchira pas non plus sans encombre.Les Brésiliens, auront eux toujours besoin d'un visa pour se rendre en Guyane, quand les Guyanais pourront circuler dans l'autre sens simplement munis d'un passeport en règle et en signalant leur présence.
Seuls les habitants des communes de Saint-Georges de L'Oyapock en Guyane et d'Oiapoque au Brésil, reliées par le pont pourront bénéficier d'un laisser-passer valable trois jours renouvelables.