Les nations insulaires du Pacifique, menacées par la montée des eaux, tenteront lors de leur sommet de maintenir la pression sur la communauté internationale, neuf mois après l'accord sur le climat de Paris. La demande d'adhésion de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie sera examinée.
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Le Forum des îles du Pacifique (FIP), dont les 16 membres se réunissent de mercredi à dimanche à Palikir, capitale des Etats fédérés de Micronésie, a été l'un des groupements
les plus actifs lors de la COP21.
à plusieurs représentants de ces nations, lors d'une étape à Hawaï. "Nous n'aurions pas eu d'accord à Paris sans les efforts incroyables et le dur travail des nations insulaires", a-t-il ajouté.
Ce sommet sera le premier du Premier ministre australien Malcolm Turnbull dont le pays, principale puissance de cette organisation, a souvent été accusé de traîner les pieds sur le réchauffement climatique. M. Turnbull pourrait également être assailli de questions de ses homologues sur sa politique migratoire, à l'heure où l'Australie est conspuée pour les camps offshore, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et à Nauru, où elle relègue ses demandeurs d'asile.
les plus actifs lors de la COP21.
Des îles menacées
A Paris en décembre, 195 pays se sont engagés à limiter le réchauffement climatique en deçà de deux degrés par rapport à la période préindustrielle. Compte tenu de leur faible altitude, les petites îles du Pacifique vivent d'ores et déjà les conséquences du changement climatique.Le discours de Barack Obama
"La hausse des températures et la montée du niveau des mers représentent une menace existentielle pour vos pays", a d'ailleurs lancé la semaine dernière Barack Obamaà plusieurs représentants de ces nations, lors d'une étape à Hawaï. "Nous n'aurions pas eu d'accord à Paris sans les efforts incroyables et le dur travail des nations insulaires", a-t-il ajouté.