Invitée du journal du soir de France Ô - Outre-mer 1ere, ce mardi, la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin a reconnu l’urgence de la situation à Mayotte, et notamment le problème à long terme qui est celui des jeunes.
« C’est une situation inédite », a reconnu la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin, interrogée au journal du soir de France Ô - Outre-mer 1ere, au 14e jour de grève générale à Mayotte, émaillée d’incidents violents.
Evoquant la question de la sécurité, la ministre a déclaré que « des renforts sont prévus pour se rendre là-bas. J’ai rendez-vous demain matin à 8h avec le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve pour examiner la situation et définir un plan pour voir comment déployer les forces de l’ordre à Mayotte. »
Revenant sur le rôle de l’Etat, la ministre a déclaré que ce dernier « peut bâtir un plan de développement de Mayotte, de rattrapage ». « Il y a tout à faire », a-t-elle admis. « Nous avons le plan Mayotte 2025 avec construction d’écoles, mise en place de l’assainissement. Nous avons prévu environ 300 millions pour ce plan. La volonté est là. Mais il faut faire une chose après l’autre. Par exemple concernant le code du travail, il faut l’appliquer à Mayotte aux entreprises telles qu’elles existent. Quasiment tous les quinze jours vous avez une ordonnance du Conseil des ministres qui instaure à Mayotte une partie du code du travail. »
Evoquant la question de la sécurité, la ministre a déclaré que « des renforts sont prévus pour se rendre là-bas. J’ai rendez-vous demain matin à 8h avec le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve pour examiner la situation et définir un plan pour voir comment déployer les forces de l’ordre à Mayotte. »
"Une chose après l'autre"
« C’est vrai que nous avons un problème à plus long terme », a également estimé la ministre. « C’est celui de ces jeunes qui sont livrés à eux-mêmes. C’est un problème complexe car un certain nombre de personnes étrangères reconduites à la frontière laissent des enfants à la garde de la famille proche ou éloignée. » La situation du Conseil général ne lui permet pas de prendre en charge ces jeunes, selon George Pau-Langevin, car il n’en a pas les moyens.Revenant sur le rôle de l’Etat, la ministre a déclaré que ce dernier « peut bâtir un plan de développement de Mayotte, de rattrapage ». « Il y a tout à faire », a-t-elle admis. « Nous avons le plan Mayotte 2025 avec construction d’écoles, mise en place de l’assainissement. Nous avons prévu environ 300 millions pour ce plan. La volonté est là. Mais il faut faire une chose après l’autre. Par exemple concernant le code du travail, il faut l’appliquer à Mayotte aux entreprises telles qu’elles existent. Quasiment tous les quinze jours vous avez une ordonnance du Conseil des ministres qui instaure à Mayotte une partie du code du travail. »