Il avait été lancé depuis Schoelcher (Martinique) par les présidents des régions de Guadeloupe, de La Réunion, de Martinique, de Mayotte, de Saint-Martin et de Guyane. L'appel de Fort-de-France a reçu une réponse d'Emmanuel Macron, ce samedi 30 juillet, dans un courrier adressé aux signataires de l'appel. Le président propose un "temps d'échange pour aborder les sujets institutionnels, économiques et sociaux" dès la rentrée de septembre.
Lancé lors de la conférence des régions ultrapériphériques en mai dernier, l'appel de Fort-de-France a été porté par Serge Letchimy, président du conseil exécutif de Martinique. Lui et ses homologues d'Outre-mer ont signé et publié une lettre ouverte dans laquelle ils dénoncent "une situation de mal développement structurel" et des inégalités de "plus en plus criantes" en Outre-mer. Les élus réclamaient une rencontre avec le président pour échanger aussi sur la vie chère, l'accès aux soins, l'éducation, l'emploi et le logement.
Il y a dix jours, Elisabeth Borne a reçu Serge Letchimy à l'Élysée, suite à l'appel. La Première ministre a affirmé que les problématiques qui ont mené à l'appel de Fort-de-France sont dans les priorités de son gouvernement.