Une trentaine de morts, plus de 200 blessés, Bruxelles a été secouée ce mardi par plusieurs attentats terroristes dans le métro et à l'aéroport international. Des Réunionnais et des Antillais qui vivent sur place réagissent.
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La capitale européenne a été l'objet de plusieurs attentats terroristes ce matin. De puissantes explosions ont eu lieu dans le métro et à l'aéoport international, elles ont fait une trentaine de morts et plus de 200 blessés selon les premiers bilans.
"Nous sommes tous les deux partis au travail et j'ai appris au bureau une demi-heure plus tard qu'il y avait eu une bombe dans le métro. J'ai eu un petit moment de panique au moment où je me suis rendu compte que c'est une bouche de métro ou potentiellement elle aurait pu aller.
Pendant 20 minutes le réseau était saturé avec des amis qui m'envoyaient des messages sur WhatsApp et sur Facebook en demandant des nouvelles (des amis de La Réunion, de France ou autres qui s'inquiétaient pour notre sécurité).
Voilà, ça a duré 20 minutes et finalement je l'ai au bout du fil, elle était livide je pense, elle a dû débarquer à deux stations son boulot. Ils ont évacué le métro et on a appris qu'il y avait eu une bombe".
"Quand je me suis réveillé ce matin, j'ai reçu plusieurs messages pour savoir si j'allais bien. C'est comme ça que j'ai appris qu'il y avait des attentats. J'ai allumé la télévision, et j'ai suivi les informations et appris qu'ensuite avaient eu lieu des explosions aux métros Shuman et Malbeek. (L'information concernant une explosion au métro Shuman a été démentie depuis, ndlr)
Ensuite j'ai commencé à entendre des hélicoptères, des sirènes, des ambulances et autres… (...) Pour l'instant je n'ai pas l'intention de sortir, mais je ne vais pas m'arrêter de vivre non plus. Si j'ai besoin de sortir je sortirai, mais je prendrai évidemment des précautions."
Cinq minutes décisives
L'athlète guadeloupéen Gaël Querin devait prendre l'avion à l'aéroport Zaventem-Bruxelles pour un stage de préparation aux Etats-Unis. Il avait cinq minutes de retard. Au moment ou il a voulu pénéterr de l'enceinte de l'aéroport il a entendu une explosion. Il est indemne. Son témoignage est à retrouver ici."Ca a duré vingt minutes et finalement, je l'ai eue au bout du fil"
Laurent Dennemont est originaire du Tampon, à la Réunion. Il vit en famille à Bruxelles et ce matin, il a eu une grosse frayeur. Sa femme, Florence était dans le métro et il n’a pas eu de nouvelles pendant de longues minutes. Il venait d'apprendre qu'une bombe avait explosé à l'aéroport et avait dit à sa femme de ne pas se faire de soucis en prenant le métro. Lisez la réaction de Laurent Dennemont que Célia Clery d'Outremer 1ère a pu contacter:"Nous sommes tous les deux partis au travail et j'ai appris au bureau une demi-heure plus tard qu'il y avait eu une bombe dans le métro. J'ai eu un petit moment de panique au moment où je me suis rendu compte que c'est une bouche de métro ou potentiellement elle aurait pu aller.
Pendant 20 minutes le réseau était saturé avec des amis qui m'envoyaient des messages sur WhatsApp et sur Facebook en demandant des nouvelles (des amis de La Réunion, de France ou autres qui s'inquiétaient pour notre sécurité).
Voilà, ça a duré 20 minutes et finalement je l'ai au bout du fil, elle était livide je pense, elle a dû débarquer à deux stations son boulot. Ils ont évacué le métro et on a appris qu'il y avait eu une bombe".
"Je ne vais pas m'arrêter de vivre"
Ludovic Gazon est un jeune Martiniquais, il vit dans le quartier de la commission européenne, visé par l'attentat dans le métro. Il a livré son témoignage à Martinique 1ere."Quand je me suis réveillé ce matin, j'ai reçu plusieurs messages pour savoir si j'allais bien. C'est comme ça que j'ai appris qu'il y avait des attentats. J'ai allumé la télévision, et j'ai suivi les informations et appris qu'ensuite avaient eu lieu des explosions aux métros Shuman et Malbeek. (L'information concernant une explosion au métro Shuman a été démentie depuis, ndlr)
Ensuite j'ai commencé à entendre des hélicoptères, des sirènes, des ambulances et autres… (...) Pour l'instant je n'ai pas l'intention de sortir, mais je ne vais pas m'arrêter de vivre non plus. Si j'ai besoin de sortir je sortirai, mais je prendrai évidemment des précautions."