La lutte contre le trafic de cocaïne qui a explosé en Guyane et sur les vols aériens Cayenne-Paris est "désormais assez efficace" a estimé mardi devant la presse à Cayenne Gérald Darmanin, en déplacement en Guyane.
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Le ministre de l'Action et des Comptes publics a expliqué cette amélioration par "les saisies des douanes" qui "sont des plus en plus importantes" grâce à des "moyens matériels" mis en place à l'aéroport de Cayenne.
Il a cité aussi la "bonne coordination" sur les routes "entre gendarmes, policiers et douaniers" et la nouvelle antenne de la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DRNED) qui fait "de très belles prises".
La Guyane, proche des pays producteurs de cocaïne, est en proie depuis 2015 à l'explosion du nombre de "mules" (+ 200% d'interpellations en 4 ans), personnes qui transportent la drogue dans leur valise, ou le plus souvent en ingérant des "ovules" de cocaïne. 577 mules ont été interpellées en Guyane en 2018 contre 183 en 2014.
Fin mai, deux arrêtés préfectoraux avaient ainsi été annulés par le tribunal administratif de Cayenne au motif notamment que la méthode de contrôle "mise en oeuvre par faisceau d'indices" était irrecevable.
Il a cité aussi la "bonne coordination" sur les routes "entre gendarmes, policiers et douaniers" et la nouvelle antenne de la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DRNED) qui fait "de très belles prises".
La Guyane, proche des pays producteurs de cocaïne, est en proie depuis 2015 à l'explosion du nombre de "mules" (+ 200% d'interpellations en 4 ans), personnes qui transportent la drogue dans leur valise, ou le plus souvent en ingérant des "ovules" de cocaïne. 577 mules ont été interpellées en Guyane en 2018 contre 183 en 2014.
Arrêtés préfectoraux controversés
Gérald Darmanin a salué la portée d'"arrêtés préfectoraux" controversés pour dissuader les mules. Ces arrêtés délivrés par les forces de l'ordre depuis mi-févier à l'aéroport de Cayenne à plusieurs centaines de passagers pour Paris-Orly leur interdisent l'embarquement pendant trois jours au motif que leur profil recoupe onze "critères communs" aux mules, mais sans qu'aucune vérification (fouille, échographie) n'atteste les soupçons des forces de l'ordre.Fin mai, deux arrêtés préfectoraux avaient ainsi été annulés par le tribunal administratif de Cayenne au motif notamment que la méthode de contrôle "mise en oeuvre par faisceau d'indices" était irrecevable.