La compagnie aérienne Air France a annoncé ce lundi 4 mai le port obligatoire du masque dans ses avions, à compter du 11 mai, date du début du déconfinement en France. Une annonce qui intervient quelques jours après une polémique autour d'un vol Pointe-à-Pitre / Paris sans masques.
Le port du masque sera obligatoire pour les passagers des avions Air France, annonce la compagnie dans un communiqué publié ce lundi 4 mai, "conformément à la consigne française de port du masque obligatoire dans les transports". À partir du 11 mai, il devra être porté tout le long du vol et sera également obligatoire pour "l'ensemble des membres d'équipage et des agents en contact avec les clients".
La compagnie indique également mettre en place "chaque fois que cela est possible" la distance physique dans les avions. "Dans les cas où cela n'est pas possible, le port du masque par l'ensemble des passagers et par l'équipage garantit la protection sanitaire adéquate", a assuré la direction.
Air France avait répondu en expliquant que l'air à bord des appareils était recyclé "toutes les trois minutes" grâce à des filtres HEPA (High Efficiency Particulate Air), "identiques à ceux utilisés dans les blocs opératoires". "Ces filtres extraient plus de 99,99% des virus les plus petits, y compris ceux dont la taille ne dépasse pas 0,01 micromètre, assurant ainsi la conformité de l'air des cabines avec les normes de qualité", a de nouveau précisé Air France dans son communiqué. "Les virus de type coronavirus, dont la taille varie entre 0,08 et 0,16 micromètre sont filtrés par les filtres HEPA."
Enfin, sur les vols long-courriers comme ceux qui déservent l'Outre-mer, la compagnie indique limiter le service en cabine et privilégier "les produits sous film ou emballés individuellement".
Mais ce lundi, dans son allocution au Sénat, le Premier ministre a annoncé le maintien des interdictions des arrivées en Outre-mer. "Seules les personnes ayant des motifs familiaux ou professionnels impérieux pourront se rendre Outre-mer", a précisé Édouard Philippe.
Les clients seront notifiés de cette obligation sur tous les canaux de communication (email, sms, sites internet) en amont de leur départ et invités à se munir d'un ou plusieurs masques pour leur voyage.
La compagnie indique également mettre en place "chaque fois que cela est possible" la distance physique dans les avions. "Dans les cas où cela n'est pas possible, le port du masque par l'ensemble des passagers et par l'équipage garantit la protection sanitaire adéquate", a assuré la direction.
Un Pointe-à-Pitre / Paris sans protections
Le 2 mai, un vol entre Pointe-à-Pitre et Paris avait suscité l'indignation des passagers et une vive polémique sur les réseaux sociaux. Les 444 clients avaient été placés les uns à coté des autres, sans masques.Un vol Air France avec à son bord 472 passagers a décollé le 29 avril de Pointe-à-Pitre en #Guadeloupe en direction Paris. À son bord, aucun respect des règles de distanciation sociale. @infofrance2 @guadeloupela1e @franceinfo pic.twitter.com/BMt3RjcZxX
— Sonia Boujamaa (@Sonia_Bjm) May 2, 2020
Air France avait répondu en expliquant que l'air à bord des appareils était recyclé "toutes les trois minutes" grâce à des filtres HEPA (High Efficiency Particulate Air), "identiques à ceux utilisés dans les blocs opératoires". "Ces filtres extraient plus de 99,99% des virus les plus petits, y compris ceux dont la taille ne dépasse pas 0,01 micromètre, assurant ainsi la conformité de l'air des cabines avec les normes de qualité", a de nouveau précisé Air France dans son communiqué. "Les virus de type coronavirus, dont la taille varie entre 0,08 et 0,16 micromètre sont filtrés par les filtres HEPA."
Enfin, sur les vols long-courriers comme ceux qui déservent l'Outre-mer, la compagnie indique limiter le service en cabine et privilégier "les produits sous film ou emballés individuellement".
Mais ce lundi, dans son allocution au Sénat, le Premier ministre a annoncé le maintien des interdictions des arrivées en Outre-mer. "Seules les personnes ayant des motifs familiaux ou professionnels impérieux pourront se rendre Outre-mer", a précisé Édouard Philippe.
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