Hier nous avons dépassé, en nombre absolu de décès, ceux de la Nouvelle-Zélande, pays de 5 millions d'habitants. Nous sommes 277 000 en Polynésie.
A l’heure où la Polynésie française fait face à une recrudescence de cas de coronavirus inquiétante, l’élu craint que la réserve sanitaire française soit trop occupée dans l’Hexagone pour prêter main forte au territoire du Pacifique.
Activer l’accord FRANZ
Pour pallier ce problème, il souhaite activer l’accord FRANZ. Ce dispositif de coopération,signé en 1992, lie la France, la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Son objectif : que les pays s'apportent une aide mutuelle lorsque l’un des territoires du Pacifique, la Nouvelle-Calédonie ou la Polynésie par exemple, fait face à une catastrophe naturelle.Le député a ainsi interpellé Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l'Autonomie, sur la question : "Est-ce que vous êtes prêt à soutenir le gouvernement Polynésien pour demander à cette coopération régionale et internationale de venir aider la Polynésie Française ?"
Comme "la Polynésie française a dépassé le nombre de décès de la Nouvelle Zélande" et ne peut compter sur la réserve nationale mobilisée en métropole, @Moetai1 (GDR) demande au Gvt d'appuyer la demande de la Polynésie d'activer l'accord régional FRANZ. #DirectAN #QAG pic.twitter.com/wlcKBDrw41
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) October 27, 2020
"L’évolution de l’épidémie est en effet très préoccupante en Polynésie française", a reconnu la ministre avant de souligner l’action du gouvernement pour soutenir le territoire.
De nombreux soutiens ont déjà été mobilisés depuis le début de la crise, notamment en matériel et en renfort humain. Les besoins exprimés par le Haut-Commissaire, le président Fritch, fin août on été rapidement satisfaits et font l’objet d’un suivi rigoureux par le centre de crise. Je pense aux réserves sanitaires que vous évoquiez, aux équipements de protection individuels et à l’appuie de commande en réactifs et en extracteurs.
Sans évoquer l’accord FRANTZ, la ministre a assuré que "la question d’un appui supplémentaire" est en cours de discussion.