Déboulonner les statues esclavagistes ? Le débat suscite énormément de réactions sur La1ere

A la suite des évènements de Charlottesville, La1ere vous a demandé s'il fallait également, en France, déboulonner les statues des figures de l'esclavage. Sur les réseaux sociaux, vous êtes très nombreux à réagir. Florilèges de réactions. 
A l'image du mouvement enclenché aux Etats-Unis depuis les évènements de Charlottesville, faut-il qu'en France les statues des esclavagistes soient déboulonnées ? Faut-il débaptiser les rues des villes de l'hexagone qui portent encore les noms de négriers ?

Il y a quelques jours, La1ere a consacré un article à cette question et depuis, les réactions sont extrèmement nombreuses sur notre page Facebook ainsi que notre compte Twitter. Ce débat suscite les passions et les opinions sont très tranchées.  Nous avons compilé quelques-unes de vos réactions afin de poursuivre la réflexion. 

Les pro-déboulonnage

Dans vos commentaires sur Twitter et Facebook, vous êtes très nombreux à estimer qu'il est évident qu'il faut déboulonner ces statues de Colbert, Joséphine de Beauharnais et autres figures de l'esclavage.

 

Ceux qui pensent le contraire

A l'inverse, d'autres internautes estiment qu'il ne faut pas déboulonner les statues. Certains estiment qu'il ne faut pas "faire de révisionnisme historique" ou "effacer l'Histoire", d'autres pensent qu'il faut se servir de ces statues pour faire de la pédagogie et expliquer le rôle de chacun dans l'histoire de l'esclavage. Voici quelques-unes de vos réactions. 


Le débat est loin d'être terminé. Continuez à réagir dans les commentaires de notre page Facebook. 

Le débat gagne l'Angleterre
Comme le rapporte Franceinfo dans un article à lire ici, le débat sur les statues à déboulonner gagne maintenant l'Angleterre. Dans The Guardian, une auteure britannique réclame que la statue de l'amiral Nelson située sur Trafalgar Square soit retirée. L'amiral Nelson, connu en France pour avoir étrillé la flotte napoléonienne en 1805 lors de la bataille de Trafalgar,  était un fervent défenseur de l'esclavage. "Alors que beaucoup dénonçaient l'esclavage, Nelson le défendait vigoureusement", écrit-elle, "usant de son siège à la chambre des Lords et sa position influente pour perpétuer la tyrannie, les viols en série et l'exploitation organisée par les propriétaires de plantations aux Antilles". Ainsi, "aujourd'hui, nous l'appellerions sans hésiter un suprémaciste blanc".