En Guadeloupe le 26 octobre 2019
Accompagné de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, Edouard Philippe a effectué en octobre 2019 une visite de deux jours en Guadeloupe. Le Premier ministre est notamment venu conclure la Conférence Internationale sur les sargasses et assurer par sa présence l'engagement au plus haut niveau de la France sur cette question.
Alors qu'un plan de 10 millions d'euros pour lutter contre les échouements de sargasses avait été lancé mi-2018, pour couvrir deux ans, le Premier ministre n'a pas précisé si l'enveloppe serait reconduite à son échéance. Mais "l'accompagnement de l'Etat est très net (...) et il va se poursuivre dans la durée", a-t-il déclaré lors d'une visite à Anse-Bertrand (nord). "La bonne façon de régler le sujet, ce n'est pas de multiplier les plans années après années", a également souligné Edouard Philippe.
Il faut évidemment accompagner les pouvoirs locaux pour trouver des solutions immédiates mais c'est aussi se projeter dans l'avenir et trouver des solutions de long terme
Visite annulé en Guyane les 23 et 24 mars 2019
Le Premier ministre Edouard Philippe avait annulé son déplacement prévu les 23 et 24 mars 2019 en Guyane et de le reporter sine die en raison des "questions d'ordre public" liées aux violences lors des manifestations de "gilets jaunes".Deuxième visite en Nouvelle-Calédonie le 5 novembre 2018
Au lendemain du "Non" à l'indépendance lors du référendum du 4 novembre 2018, le Premier ministre a passé la journée en Nouvelle-Calédonie pour rencontrer les formations politiques du Caillou. Dans une interview à NC la 1ère et Calédonia, Edouard Philippe avait laissé transparaitre un intérêt certain pour la Nouvelle-Calédonie :Pour être venu deux fois ici, je suis frappé par la Nouvelle-Calédonie. Y venir c'est en tomber amoureux.
Quatre jours en Nouvelle-Calédonie en décembre 2017
Premier ministre depuis environ six mois, Edouard Philippe avait effectué son premier voyage en Nouvelle-Calédonie au mois de décembre 2017 avec la visite des trois provinces. Un marathon de quatre jours placé sous le signe du référendum d'autodétermination.
Le 2 novembre 2017 à Paris, Edouard Philippe avait réussi le test du Comité des signataires. La dizaine d'heures consacrée aux discussions avec les élus calédoniens et l'accord politique trouvé sur l'inscription automatique des natifs lui ont conféré une dimension d'interlocuteur convaincant et impliqué. S'impliquant fortement lors de tous les Comités des signataires, avant et après le référendum du 4 novembre 2018, il restera comme l'un des locataires de Matignon qui s'est le plus investi dans le dossier calédonien.
Les Sénateurs coutumiers sont l’institution gardienne de la culture et des traditions Kanak. Merci pour votre accueil aujourd’hui. #PMNouvelleCalédonie pic.twitter.com/CAvjkOf8Yq
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 2 décembre 2017
Visite aux Antilles en novembre 2017 après Irma et Maria
Edouard Philippe avait entamé sa visite de novembre 2017 aux Antilles par la Martinique. A cette occasion, le Premier ministre avait salué le courage et le dévouement des militaires du RSMA, régiment du service militaire adapté, venus en aide à leurs compatriotes dans le besoin. Il avait également adressé un message de gratitude à tous les intervenants mobilisés face aux ouragans qui ont touché les Antilles. Regardez un extrait de son discours lors de son passage à Saint-Martin, avec Daniel Gibbes, le président de la collectivité territoriale :
En Guadeloupe, Edouard Philippe a ensuite visité deux exploitations agricoles, une bananeraie et une ferme de légumes, qui ont été ravagées par les vents très violents de Maria, à la mi-septembre. L'état de calamité agricole avait été reconnu par arrêté du préfet de la Guadeloupe pour l'ensemble des productions agricoles et des communes de l'archipel.
Le gouvernement, l'ensemble des collectivités territoriales va évidemment accompagner la filière de la banane, pour qu'elle puisse se redresser, à nouveau produire et reprendre toutes ses parts de marché et peut-être même en gagner des nouvelles
A Saint-Martin, Edouard Philippe avait supervisé la rentrée des classes.
On a une rentrée qui, globalement, et je le dis avec humilité, se passe bien et c’est indispensable parce que c’est un des éléments du retour à la normale.