Ils étaient plusieurs centaines dans les rues de Fort-de-France, du Gosier, de Tahiti ou encore de Bora Bora. Samedi 2 octobre, pour le douzième samedi consécutif, des manifestants opposés au pass sanitaire et à l'obligation vaccinale pour certaines professions, se sont mobilisés.
En Guadeloupe, c'est au Gosier que se sont rassemblés les manifestants. Des syndicats, des associations, de nombreux anonymes réunis pour faire entendre leur colère. Mais aussi des pompiers, venus en nombre, dans l'espoir d'une rencontre avec Valérie Denux, directrice de l'Agence régionale de Santé de Guadeloupe, et Alexandre Rochatte, préfet de Guadeloupe, afin d'échanger sur la question.
Jocelyn Zou, secrétaire général de FO Pompiers, répond à Guadeloupe la 1ère :
Manifestation également en Martinique, où entre 850 et 900 personnes selon la préfecture, près de 1000, selon les organisateurs, ont marché à Fort-de-France, sous les cris de la foule qui scandait "Liberté, résistance". Sur les pancartes, des messages résument l'état d'esprit des participants : "la santé avant l'économie", "des effectifs pour soigner nos malades".
Martinique la 1ère était sur place :
A plus de 10 000 km de là, mêmes slogans, mêmes combats à Tahiti en Polynésie. A l'appel de plusieurs collectifs tels que Nūna'a a Ti'a, Nūna'a a Pato'i, Covid a Ti'a, le collectif des Femmes de Polynésie ou encore l'association A Tamau i te Hono, des centaines de personnes ont marché pour dire non à la loi sur l'obligation vaccinale. Votée en août dernier, elle doit entrer en application le 23 octobre prochain. Pour l'heure, les manifestations sont pacifiques, mais Tevaiarii Frébault, organisatrice de la manifestation, prévient : "Ca ne va pas durer. La colère est trop grande, les souffrances aussi". Pour la première fois, une manifestation s'est aussi tenue à Bora Bora.
Les témoignages recueillis par Polynésie la 1ère :