Il a beau avoir tout gagné (ou presque) dans sa carrière – seul le Ballon d’Or manque à son palmarès – Thierry Henry est toujours animé par sa rage de vaincre. Sélectionneur de l’équipe de France espoirs depuis le mois d’août dernier, l’Antillais est face au premier grand défi de sa carrière d’entraîneur : remporter l’or olympique. "À un moment donné, il ne faut pas avoir peur de dire les choses. Visualiser l’or, ça ne veut pas dire qu’on va y arriver. Maintenant, si on doit tomber, on tombera, mais on fera tout pour y arriver", avance-t-il.
Premier Antillais sélectionneur, l’ancien attaquant d’Arsenal est, avec Antoine Kombouaré, l'entraîneur du FC Nantes, le seul Ultramarin à la tête d’une équipe professionnelle et d'une sélection. "J’espère que c’est une coïncidence. Mais je ne sais pas plus, il faudrait interroger les gens plus haut", commente-t-il.
Lacazette son facteur X
Arrivé avec de hautes ambitions à la tête de la sélection espoirs et olympique, l’ancien attaquant international a vite été rattrapé par la réalité. Celle où les clubs rechignent à libérer leurs joueurs pour une compétition non-inscrite au calendrier FIFA. "Ils sont dans leurs droits. […] C’était difficile de visualiser une équipe, car on n’arrivait déjà même pas à être 22". Thierry Henry avance vers sa première olympiade à tâtons, "à tout moment le téléphone peut sonner et recevoir un message ‘le joueur doit partir.'"
Du côté des satisfactions, Thierry Henry peut se targuer d’avoir réussi à enrôler l’un des meilleurs joueurs du championnat de France de Ligue 1 : Alexandre Lacazette. C’est "un joueur d’expérience" sur lequel "Titi" compte s’appuyer. "Je ne sais pas encore comment je vais l’utiliser sur le terrain, mais il va être important pour nous."
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