Être le fils de, c’est souvent difficile à porter. Depuis le début de sa carrière, Marcus Thuram a évolué dans l’ombre "prestigieuse" de son père Lilian Thuram, champion du monde en 1998 et d'Europe en 2000. Arrivé en Italie sur la pointe des pieds au début de la saison après avoir évolué avec le Borussia M'Gladbach (en Allemagne), Marcus Thuram n’a pas tardé à se faire remarquer.
Champion dès sa première année italienne à l’Inter de Milan, le Guadeloupéen ouvre son armoire à trophée. Après son père champion d’Italie en 2002 et 2003, c’est un nouveau Thuram qui inscrit son nom au palmarès de la Serie A.
Lundi 22 avril, contre l’autre club de Milan (l'AC Milan), l’international français a connu "un match fou pour quelque chose de fou". Son équipe l'a emporté 2 à 1. Auteur du second but, "Tikus " – comme il se fait surnommer – a su mener son club vers son 20ᵉ titre de champion d’Italie. "On voulait gagner ce match pour nos tifosi et on y est parvenu. C’est mon premier titre de champion, j’en suis très fier", a réagi le Guadeloupéen en fin de match.
Une première saison réussie
Pour sa première saison en Italie, Marcus Thuram a inscrit douze buts et délivré sept passes décisives. Un bon ratio pour un attaquant en pleine découverte d’un grand championnat. Joueur puissant et rapide, le Guadeloupéen s’est très vite fondu dans le collectif des bleus et noirs.
Avec ce premier titre enfin acquis, l’aîné des fils Thuram va pouvoir se concentrer sur sa fin de saison, avec en point d’orgue l’Euro 2024 en Allemagne. Le Guadeloupéen a une belle carte à jouer pour le poste de numéro 9 sur le front de l’attaque française.