La date de fin des émissions avait été confirmée il y a quelques semaines par la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, tandis que France 4 a obtenu une année supplémentaire de diffusion. Lors de la campagne présidentielle de 2017, le candidat Macron avait pourtant assuré que s'il était élu, il ferait le choix de maintenir France Ô.
Retour sur l'histoire de France Ô, née en 2005, avec ce récit de Nathalie Nouzières :
Dans un communiqué publié mercredi 19 août, Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel a entériné la fermeture de la chaîne, et annoncé par ailleurs que dès le 1er septembre, les chaînes 1ère seront diffusées en haute définition dans les Outre-mer, et franceinfo également en haute définition dans l'Hexagone. Le CSA va également lancer dans les prochaines semaines une consultation publique afin de recueillir l’avis de l’ensemble des acteurs intéressés sur les évolutions envisageables de la numérotation des chaînes de la TNT en métropole et outre-mer. D'autres chaînes de la TNT se verront attribuer les numéros de France Ô, puis de France 4 lors de sa fermeture dans un an.
Rassemblement à Paris
La décision de fermer France Ô fait l'objet de nombreuses critiques, notamment chez les parlementaires ultramarins, y compris dans la majorité. Ainsi, le député LREM de Guadeloupe Olivier Serva estime que "France Ô avait un public intimiste mais assidu, il y avait cette vitrine vers l'Outre-mer, et cette possibilité de valoriser les journaux télévisés et les documentaires".Une pétition en ligne, lancée il y a plusieurs mois par le collectif "Sauvons France Ô", a reccueilli plus de 104.000 signatures. Ce dimanche 23 août, le même collectif appelle à un rassemblement symbolique à 14h30, place du palais royal, à Paris. Quelques dizaines de personnes ont participé à cette manifestation dont voici quelques images, tournées par Jean-Yves Pautrat :
Lundi 27 juillet, 125 personnalités avaient signé une tribune dans le journal Libération pour proposer des solutions afin de garder la chaîne.