Gastronomie et musique : les sorties de la semaine (29/01/21)

Gastronomie

Salon virtuel de la gastronomie des Outre-mer. À partir du vendredi 29 janvier. Pour cette sixième édition, Babette de Rozières s’est adaptée à la situation sanitaire. Avec Wallis et Futuna comme invité d’honneur, son salon de la gastronomie prend une forme virtuelle, pendant non pas trois jours mais trois mois. "Afin de permettre aux exposants de compenser en partie le manque à gagner." Vous pourrez ainsi continuer de faire votre marché, sur la plateforme dédiée à cet effet (www.sagasdom.com). Les odeurs et les dégustations en moins. Mais on sait compter sur votre imagination pour combler ces manques. À noter, vendredi 29 à 17h en ligne une conférence intitulée comment bien manger pour protéger sa santé et l’environnement.  

Musique

Eurovision : sélection française. Concours en direct sur France 2 (samedi 30 janvier 21h). Jamais, la diversité n’aura été autant présente parmi les prétendants souhaitant représenter la France à l’Eurovision. À moins que ce ne soit une volonté de communication. La présentation met ainsi en avant les origines serbo-iraniennes d’une candidate, celles ghanéennes d’un autre prétendant. Et côté outre-mer, on dénombre trois représentants :

-le trio polynésien Amui qui présentera un morceau de pop tahitienne intitulé Maeva (bienvenue en tahitien).

-Le Martiniquais Clarence du duo électro-dance Pony X qui concourra avec le titre Amour fou.

-La Réunionnaise Cécile Saget du duo Andriamad qui proposera Alléluia.

Attention, la finale se déroulera en deux temps. Une première sélection de sept candidats, puis la désignation du lauréat. Ce qui signifie deux votes, samedi soir.

Découverte

Tinalei Mahuta. Prix Mention encouragement jeune talent des Voix de l’Outre-mer. C’est avec Lascia ch’io pianga de Haendel que la benjamine des candidats a crânement défendu ses chances, vendredi 22 janvier dans le très relevé concours des Voix de l’Outre-mer. De quoi se faire remarquer par le prix de l’encouragement. Il faut dire qu’à 14 ans, si la jeune Tahitienne persévère dans cette voie (et voix), il y a de fortes chances pour qu’elle se distingue à l’âge adulte. Juste avant le concours, et d’une voix déjà bien affirmée, elle avouait : "Je suis stressée. Je me demande est-ce que je mérite d’être là." D’autres comme Fabrice Di Falco et son équipe ont répondu pour elle en la sélectionnant pour cette édition 2021.

Avant d’être prise en charge par le concours des Voix de l’Outre-mer, Tinaleï n’avait pris aucun cours de chant. "Mais j’ai commencé à chanter à 9 ans juste en regardant l’émission Prodiges et quelques opéras" raconte ingénument Tinalei. "Et je me suis dit pourquoi pas essayer. C’est comme ça que j’ai développé une espèce de passion pour le lyrique." Mais avec l’âge, fatiguée de toujours chanter le même registre, elle l’abandonne pour la pop. "Quand une amie m’a suggéré de m’inscrire au concours, j‘avais limite oublié le lyrique" reprend Tinalei. Finalement pas tant que ça si l’on en croit le verdict du jury des Voix de l’Outre-mer.