Guadeloupe : Gabriel Attal dénonce une situation "inacceptable"

Gabriel Attal, porte-parole du Gouvernement
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a dénoncé dimanche matin une situation "intolérable et inacceptable" en Guadeloupe, où la contestation de l'obligation vaccinale des soignants dégénère en blocages et en violences.

Les renforts de policiers et de gendarmes envoyés de métropole, notamment des unités du GIGN et du Raid, doivent arriver dès dimanche dans l'île, a-t-il dit dans une interview à Europe 1, CNEWS et Les Echos. "Il y a une situation en Guadeloupe qui est absolument intolérable et inacceptable", a jugé le porte-parole, en estimant que les blocages, les incendies et les pillages des derniers jours sont le fait d'une "petite minorité". Depuis l'été, le taux de vaccination a progressé en Guadeloupe, avec désormais un taux de près de 90% des soignants vaccinés, et approchant 50% dans la population générale. 

Appel à la mobilisation

"Cette petite minorité qui bloquait par les mots, par les paroles (...), aujourd'hui elle s'est radicalisée et elle essaie de les bloquer, de les intimider par la violence", a-t-il dénoncé, évoquant des "soignants menacés", "des pharmacies empêchées d'ouvrir" et "les ambulances bloquées sur les barrages". L'Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG), en pointe de la contestation qui secoue l'île, a appelé samedi "à poursuivre la mobilisation et à renforcer les piquets de revendications populaires", dans un
communiqué.

Dans la nuit de vendredi à samedi, marquée par de nombreuses dégradations, des policiers et gendarmes ont été visés par des tirs, faisant un blessé léger, malgré le couvre-feu imposé à partir de vendredi soir.