Les renforts de policiers et de gendarmes envoyés de métropole, notamment des unités du GIGN et du Raid, doivent arriver dès dimanche dans l'île, a-t-il dit dans une interview à Europe 1, CNEWS et Les Echos. "Il y a une situation en Guadeloupe qui est absolument intolérable et inacceptable", a jugé le porte-parole, en estimant que les blocages, les incendies et les pillages des derniers jours sont le fait d'une "petite minorité". Depuis l'été, le taux de vaccination a progressé en Guadeloupe, avec désormais un taux de près de 90% des soignants vaccinés, et approchant 50% dans la population générale.
Appel à la mobilisation
"Cette petite minorité qui bloquait par les mots, par les paroles (...), aujourd'hui elle s'est radicalisée et elle essaie de les bloquer, de les intimider par la violence", a-t-il dénoncé, évoquant des "soignants menacés", "des pharmacies empêchées d'ouvrir" et "les ambulances bloquées sur les barrages". L'Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG), en pointe de la contestation qui secoue l'île, a appelé samedi "à poursuivre la mobilisation et à renforcer les piquets de revendications populaires", dans un
communiqué.
Dans la nuit de vendredi à samedi, marquée par de nombreuses dégradations, des policiers et gendarmes ont été visés par des tirs, faisant un blessé léger, malgré le couvre-feu imposé à partir de vendredi soir.