Organisée depuis 1998 par les associations de victimes du terrorisme, la cérémonie présidée ce lundi par François Hollande aux Invalides à Paris revêt une symbolique particulière dans une France frappée par les attaques jihadistes qui ont fait des victimes originaires d’Outre-mer.
•
"Le 19 septembre, hommage de François Hollande à toutes les victimes du terrorisme dans les jardins de l'intendant de l'hôtel national des Invalides": le tweet de Juliette Méadel, secrétaire d'Etat chargée de l'Aide aux victimes, sonnait début septembre comme l'annonce d'une cérémonie inédite.
Le 19 septembre 1989, un avion DC-10 français de la compagnie UTA effectuant la liaison Brazzaville-Paris explosait en vol au-dessus du Niger, tuant 170 personnes, dont 54 Français. Depuis 1998, l'Association française des victimes du terrorisme (AfVT) et la Fenvac se réunissent à cette date devant la statue-fontaine de "La parole portée" aux Invalides, seul monument parisien dédié aux victimes du terrorisme, pour rendre hommage aux victimes tuées durant l'année écoulée, et invitent des responsables politiques, comme François Hollande en 2012.
Nicolas Lafargue, étudiant guyanais à Bordeaux ainsi que son ami Thomas Mattelon, également de Guyane étaient dans la salle de spectacle du Bataclan, à Paris, ce vendredi 13 novembre lorsque les terroristes sont entrés et ont tiré sur le public. Les deux jeunes hommes avaient réussi à s’extirper de la salle de concert. Ils ont raconté à La1ere.fr comment ils avaient vécu cette terrible nuit.
#Nice @juliettemeadel sur @franceinfo "le 19/09 sera une journée d'hommage aux victimes des attentats" https://t.co/MKYxole82v
— franceinfo (@franceinfo) 2 septembre 2016