Le militaire guadeloupéen tabassé à Besançon est décédé

Soldat de l'armée française (illustration).
La famille de Mérick jeune militaire guadeloupéen de 26 ans tabassé dans une boîte de nuit à Besançon, a annoncé son décès le mercredi 13 novembre à Outre-mer la 1ʳᵉ.

C’est un bien triste dénouement dans l’affaire du militaire guadeloupéen tabassé à Besançon dans la nuit de mercredi à jeudi 7 novembre. Le jeune guadeloupéen de 26 ans, plongé dans le coma artificiel depuis cette attaque violente, est décédé ce mercredi matin, a annoncé sa famille a Outre-mer la 1ʳᵉ.

Hier après-midi, lors d’une conférence de presse, le Procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux, se montrait déjà sceptique quant aux chances de survie du jeune homme originaire du Moule en annonçant qu’il était "sans espoir de survie" et qu’il souffrait "d’un œdème cérébral majeur".

Le troisième suspect toujours en fuite

Le militaire de 26 ans a été agressé par trois hommes devant l’établissement de nuit "le QG" à Besançon, par jalousie, car il a abordé la petite amie de l’un de ses bourreaux. Deux suspects ont été arrêtés et placés en détention dans cette affaire. Le troisième est identifié, mais est toujours en fuite. Les deux agresseurs interpellés ont déclaré que le Guadeloupéen avait eu des "comportements inadaptés" envers la jeune fille. Interrogée par les enquêteurs, la jeune femme n'a pas donné la même version des faits et a indiqué que le jeune homme de 26 ans n'avait pas eu de comportement inapproprié à son égard.

Lors de sa conférence de presse, Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, avait indiqué qu’en cas de décès du Guadeloupéen, les faits seraient requalifiés en violences volontaires aggravées ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Un crime puni de 20 ans de réclusion criminelle.