Le procès du mis en cause dans la mort de Madi, jeune Mahorais de 27 ans, s’ouvrira devant la Cour d’Assises de Niort le mardi 19 mars. Il durera jusqu’au 20 mars. Placé en détention provisoire depuis les faits, le jeune homme de 26 ans – 23 ans à l’époque – risque une très longue peine de prison.
Pour rappel, les faits s’étaient déroulés le lundi de Pâques (5 avril 2021), dans la petite localité de Montigny, dans les Deux-Sèvres. Le suspect présumé avait assené un violent coup de couteau à son beau-frère en plein cœur, alors que ce dernier tentait de s’interposer dans une dispute entre le mis en cause et sa sœur, la compagne de la victime. Après s’être enfui, le jeune homme de 23 ans aux moments des faits, avait été arrêté chez un ami, à Airvault (dans les Deux-Sèvres), le lendemain du crime.
Il ne voulait pas "tuer son beau-frère"
Lors de sa garde à vue, il avait "reconnu les faits sans difficulté", indiquait à l’époque le procureur de la république de Poitiers, Michel Garrandaux. L’auteur présumé des coups de couteau avait aussi précisé lors de son audition "ne pas avoir voulu tuer son beau-frère" mais lui faire peur.
Déjà défavorablement connu de la justice, son casier comptait déjà six mentions pour des faits de vol, de violence, ou d’infraction à la législation sur des produits stupéfiants. Jugé pendant deux jours pour le meurtre de Madi, 27 ans et père d’un enfant de 15 mois au moment des faits, le suspect risque la peine maximale pour ce type d’acte, soit trente ans.