Miss France : découvrez les sept candidates des Outre-mer

L’élection de Miss France 2021 se tiendra le samedi 19 décembre au Puy du Fou. 29 candidates sont en lice pour cette 91ème édition qui marque le centenaire du concours. Parmi elles, sept sont Ultramarines.

Qui succèdera à la Guadeloupéenne Clémence Botino et enfilera la couronne et l’écharpe cette année ? Miss France 2021 sera-t-elle ultramarine pour la troisième année consécutive ? Réponse le 19 décembre prochain en direct du Grand Carrousel du Puy du Fou (Pays de la Loire). En attendant, on vous présente les sept candidates des Outre-mer.
 

Miss Guadeloupe : Kenza Andrèze-Louison

L’élection de Miss Guadeloupe a notamment été marquée par la disqualification d'Anaël Guimbi pour avoir posé seins nus dans le cadre d’une campagne de lutte contre le cancer du sein. 

Parmi les cinq candidates restant en lice, c’est finalement Kenza Andrèze-Louison qui a su retenir l’attention du  jury. Originaire de Baie-Mahault, elle succède ainsi à Clémence Botino, tenante du titre cette année et représentera la Guadeloupe lors du concours Miss France, du haut de ses 1m75.

Àgée de 20 ans, la jeune femme est étudiante en géoscience à l’Université des Antilles. Pour elle, participer à Miss France est notamment une manière de "participer à faire évoluer les choses". La lutte contre les inégalités, particulièrement en matière d’éducation, est une cause qui lui tient à cœur et qu’elle compte porter lors de l'élection nationale.
 

 

Miss Martinique : Séphorah Azur

 

Sa troisième participation à la compétition a fini par payer : Séphorah Azur, schoelchéroise de 23 ans, a été élue Miss Martinique 2020 lors d’une élection à huis clos, en raison de la crise sanitaire, fin octobre. Étudiante en troisième année de licence de psychologie, son cœur balance entre deux professions : psychologue pour enfant ou travailler dans les instances en charge de l’immigration.

“On [la Martinique] n’a jamais eu de Miss France. Mais ce n’est pas parce qu’on a pas de potentiel ou de belles femmes. J’aimerais montrer à la France entière qu’on est capable d’être solidaire et d’atteindre un but”, a confié la franco-canadienne dans une interview à Martinique la 1ère.
 

 

Miss Guyane : Héléneschka Horth

 

Héléneschka Horth, 23 ans, a été sacrée reine de beauté de la Guyane, lors d’une élection qui a bien failli ne pas se tenir en raison de la situation sanitaire liée à la covid-19 sur le territoire. Une consécration de plus pour la guyanaise diplômée de l'Ecole de Commerce de Guyane qui a récemment obtenu son Bachelor Business et Management en terminant major de sa promotion. 

La jeune femme au caractère affirmé a trouvé un emploi comme chargée de communication et marketing. A terme, elle souhaite  devenir cheffe d'entreprise et mettre en avant les produits naturels pour “montrer qu’on peut consommer différemment”.

 


Miss Wallis et Futuna : Mylène Halemai 

 

Cela faisait depuis 2004 que Wallis et Futuna n’avait pas présenté de candidates à Miss France. Mais cette année Mylène Halemai, élue Miss Wallis et Futuna 2020, compte bien porter haut les couleurs de son fenua lors du concours de beauté. 

Fille d’un père wallisien et d’un mère australienne, son visage n'est pas inconnu des médias. En effet, la jeune femme de 19 ans est joueuse professionelle de tennis. Elle est aujourd'hui classée parmi les 800 meilleures joueuses mondiales.
 

 


Miss Réunion : Lyna Boyer

 

La nouvelle ambassadrice de La Réunion est Lyna Boyer, 21 ans. Elle succède ainsi à Morgane Lebon, après avoir été élue première dauphine en 2017.

Victime de harcèlement scolaire dans sa jeunesse, l’étudiante en licence de management compte bien utiliser sa notoriété et sa participation au concours pour donner de la visibilité à son cheval de bataille : la lutte contre le harcèlement scolaire et les violences faites aux femmes. “J’ai pris beaucoup sur moi, j’ai eu du mal à en parler à mes parents. C’est pour cela que je veux véhiculer ce message et dire à toutes ces personnes, qui sont dans cette situation, d’en parler.”, a-t-elle confié à Réunion la 1ère
 

 

Miss Nouvelle-Calédonie : Louisa Salva

 

Louisa Salva, Mondorienne de dix-neuf ans, a été choisie parmi huit candidates pour représenter le Caillou le 19 décembre prochain. Elle a par la même occasion raflé l’écharpe de Miss Photogénie. 

Âgée de 19 ans, elle est étudiante en première année de licence de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT). C’est donc tout naturellement la cause du bien-être animal qu’elle a choisie de porter lors du concours Miss France.
 

 

Miss Mayotte : Anlia Charifa
 

 

Fraîchement élue au début du mois de novembre, Anlia Charifa représentera son île, Mayotte, pour tenter de décrocher la couronne dans moins d’un mois. Elle succède à Eva Labourdère, après avoir été sa première dauphine l’année dernière.

A 23 ans, la mahoraise originaire de Dzaoudzi suit un master de création audiovisuelle. “J’ai appris à devenir la meilleure version de moi-même et c’est cette confiance en soi que j’ai envie de faire partager aux femmes mahoraises, parce que nous sommes des femmes battantes, intelligentes, et c’est cette femme que j’ai envie de représenter aujourd’hui.”, confie-t-elle à Mayotte la 1ère.
 

 

Pas de Miss pour les autres territoires d’Outre-mer

Cette année encore, faute d’un nombre de candidates suffisant, Saint-Pierre et Miquelon ne présente pas de candidate au concours. 

La Polynésie n’enverra pas non plus son ambassadrice de beauté en raison de la crise sanitaire. Une première depuis 53 ans. Matahari Bousquet garde ainsi son écharpe pour une année supplémentaire.

Troisième grande absente : Miss Saint-Martin/Saint-Barthélemy. Début octobre, la jeune Naïma Dessout, 18 ans, a été disqualifiée par le Comité en raison de photos personnelles jugées non conformes, envoyées anonymement. Elle conserve cependant son écharpe et sa couronne de Miss Saint-Martin/Saint-Barthélemy.


Une Ultramarine surprise 

Une huitième ultramarine sera également présente lors du concours Miss France, mais ce sont les couleurs de l’Alsace qu’elle portera. Il s’agit d’Aurélie Roux. La jeune femme de 24 ans a en effet des origines martiniquaise par sa mère.
 


La crise sanitaire chamboule le traditionnel voyage des Miss qui devait se dérouler en Guadeloupe. Cette année, il se déroule donc dans un palace à Versailles, où les 29 candidates sont réunies depuis dimanche 29 novembre. Au programme : les traditionnelles photos des miss mais aussi le test de culture général et la préparation au défilé.

Cette année marque le centenaire du concours. Pour l'occasion, le jury présidé par Iris Mittenaere Miss France 2016 et Miss Univers 2016, est composé uniquement d'anciennes Miss France.