La réunion du week-end, prévue à huis clos à Poindimié (côte Est), doit permettre de "revisiter la planification de notre mobilisation pacifique avec une meilleure coordination", selon la CCAT.
Le groupe est divisé en cellules locales qui disposent d'une très large autonomie. Très radicales, certaines, comme celle de Thio (côte est), ont appelé au boycott des élections législatives anticipées, contre le mot d'ordre de libre participation donné par la CCAT.
Le rendez-vous doit également permettre de discuter du prochain congrès du Front de libération kanak socialiste (FLNKS), qui rassemble la très grande majorité des partis indépendantistes et qui ne s'est pas réuni depuis le début de la crise.
Vers une date du congrès du FLNKS ?
Initialement prévu le 15 juin dernier, ce congrès avait été annulé au dernier moment, en raison d'une affluence massive de militants de la CCAT qui avait empêché l'organisation des débats.
Soupçonnés par la justice d'avoir commandité les violences qui secouent le territoire français du Pacifique Sud depuis le 13 mai, treize membres de la CCAT, dont son chef Christian Tein, ont été mis en examen, notamment pour complicité de tentative de meurtre et association de malfaiteurs.
Sept d'entre eux ont été placés en détention provisoire dans des prisons de métropole.
Deux d'entre eux ont depuis été remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire et bracelet électronique, toujours à 17.000 km du Caillou.