Ouragan Maria : l'état de catastrophe naturelle élargi pour 15 communes de Guadeloupe

Photo d'un champs de bananes à Capesterre-Belle-Eau en Guadeloupe après le passage de l'ouragan Maria
Après la polémique et la colère des élus guadeloupéens, l'état de catastrophe naturelle a été élargi pour quinze communes de Guadeloupe, touchée par l'ouragan Maria. Un arrêté vient d'être publié au Journal Officiel.
L'état de catastrophe naturelle a été élargi pour quinze communes de Guadeloupe, touchée par l'ouragan Maria entre le 18 et le 19 septembre, à la suite de l'interpellation du gouvernement par des élus locaux, selon un arrêté paru, mercredi 29 novembre, au Journal Officiel.

Une liste révisée suite à la polémique

Ces communes avaient déjà fait l'objet d'une reconnaissance d'état de catastrophe naturelle par un arrêté du 24 septembre, mais celui-ci ne concernait que les dommages causés par les inondations et coulées de boue et les inondations par choc mécanique des vagues.

Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb avait assuré que cette première liste serait "révisée" après la colère des élus de Guadeloupe, qui avaient jugé le périmètre retenu par le gouvernement trop restrictif. Ce nouvel arrêté ajoute la reconnaissance des dégâts causés par les vents cycloniques, dont ne bénéficiaient que deux communes jusqu'à présent.

Quelles communes sont concernées ?

Les communes concernées par ce nouvel arrêté sont Baillif, Basse-Terre, Bouillante, Capesterre-Belle-Eau, Gourbeyre, Deshaies, Goyave, Lamentin, Petit-Bourg, Pointe-Noire, Saint-Claude, Sainte-Rose, Trois-Rivières, Vieux-Fort et Vieux-Habitants.

Indemnisations

La reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle permet aux habitants des communes concernées d'être indemnisés au titre de cette garantie dans les limites et conditions des contrats d'assurance souscrits.

Maria et ses vents de 260 km/h ont notamment ravagé 100% des bananeraies de Guadeloupe, principale culture d'exportation de l'île. L'arrêté de catastrophe naturelle va permettre aux salariés de la filière de bénéficier du chômage technique, et aux producteurs de continuer à percevoir des aides européennes.