Une passagère d'Air Caraïbes accuse la compagnie d'avoir perdu son chat à l'aéroport d'Orly

Le 1er août, une passagère d'un vol Paris-Fort-de-France a été prévenue par la compagnie Air Caraïbes que son chat avait été perdu à l'entrée en soute. Elle reproche à la compagnie le manque d'actions et demande le soutien des internautes.
Un départ en vacances qui "tourne au cauchemar". Le 1er août dernier, une passagère du vol TX510 opéré par Air Caraïbes, au départ de Paris-Orly et à destination de la Martinique, confie son chat au service des bagages hors gabarit. Selon Noémie, le chat, prénommé Zadig, "était calme", sa cage "aux normes IATA [International Air Transport Association, NDLR] et bien fermée". 

Pourtant, quelques instants avant l'embarquement, Noémie apprend que le chat s'est échappé juste avant d'être amené dans la soute de l'appareil où il aurait dû effectuer le voyage. La voyageuse d'origine martiniquaise demande à partir à la recherche de son animal mais on le lui refuse. "Après ce vol de 8h30 en larmes, on m'annonce à mon arrivée à Fort-de-France que mon "bagage de 10 kg" arrivera demain : il arrive bien, c'est la cage, vide, sans mon chat", raconte-t-elle. "Ils l'ont aperçu près des arbres mais n'ont pas réussi à l'attraper. (...) Je suis désespérée." 
 
Une semaine après les faits, Noémie a lancé une pétition en ligne pour sauver Zadig. Elle demande l'aide des internautes pour "faire pression sur la compagnie aérienne et les différents services d'Orly afin d'être autorisés à intervenir sur place avec trappe, vêtement personnel et nourriture". Selon elle, Zadig n'est pas un cas isolé. En juillet dernier, un passager d'un vol Cayenne-Paris a porté plainte contre Air France pour maltraitance animale après la mort de son chien dans la soute de l'avion. 

Noémie explique avoir contacté la compagnie mais n'avoir eu pour réponse qu'un mail disant avoir "pris en compte" sa demande, après avoir été "transférée de service en service sans information". Sollicitée par La 1ère, la compagnie Air Caraïbes n'a pas encore donné suite.

La jeune femme explique avoir également contacté la gendarmerie qui, selon elle, aurait pu accompagner une voyageuse dans la même situation pour récuperer son chat dans l'aéroport. Mais celle-ci lui a répondu ne pas pouvoir agir sans autorisation du groupe Aéroports de Paris ainsi que de la préfecture. Noémie doit désormais attendre de nouvelles autorisations.