Christiane Taubira réagit avec énormément d'émotion après l'annonce du meurtre, mardi 8 novembre au soir, de Patrice Clet, ancien conseiller général de Guyane et membre du Walwari, le parti fondé par l'ancienne ministre.
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Voici la réaction de Christiane Taubira après le meurtre de l'un de ses proches, Patrice Clet, abattu par un cambrioleur mardi soir en Guyane. Elle a été jointe par Laurence Théatin (Outre-mer 1ère/France Ô)
"Patrice Clet était un ami. Un camarade de combat. Ma tristesse est immense. Et puis, en plus de ma tristesse, il y a celle des autres camarades, parce que c'est une personne extrêmement attachante, c'est quelqu'un de très agréable, disponible, avec beaucoup d'humour, et en même temps extraordinairement combatif. Il avait toute sa place au sein de Walwari car sa conception de la politique c'était l'engagement pour tous au service de tous autour d'idées, de valeurs, de principes.
Il avait ceci d'exceptionnel qu'il était à la fois très ancré localement (...) et il avait en même temps une vision globale de la société guyanaise (...). C'est une personne de grande qualité avec qui j'ai plein de souvenirs, de travail, de rires, de gastronomie aussi. La dernière fois que nous avons mangé ensemble, c'était un bouillon d'awara, chez lui (...)
C'est une personne précieuse, toute personne est précieuse. Et toutes celles et ceux qui sont exposés à l'insécurité sont injustement exposés. C'est une personne précieuse qui a été arrachée avec cette brutalité... Quelle vide... Je n'en peux plus..."
Verbatim
"Patrice Clet était un ami. Un camarade de combat. Ma tristesse est immense. Et puis, en plus de ma tristesse, il y a celle des autres camarades, parce que c'est une personne extrêmement attachante, c'est quelqu'un de très agréable, disponible, avec beaucoup d'humour, et en même temps extraordinairement combatif. Il avait toute sa place au sein de Walwari car sa conception de la politique c'était l'engagement pour tous au service de tous autour d'idées, de valeurs, de principes.Il avait ceci d'exceptionnel qu'il était à la fois très ancré localement (...) et il avait en même temps une vision globale de la société guyanaise (...). C'est une personne de grande qualité avec qui j'ai plein de souvenirs, de travail, de rires, de gastronomie aussi. La dernière fois que nous avons mangé ensemble, c'était un bouillon d'awara, chez lui (...)
C'est une personne précieuse, toute personne est précieuse. Et toutes celles et ceux qui sont exposés à l'insécurité sont injustement exposés. C'est une personne précieuse qui a été arrachée avec cette brutalité... Quelle vide... Je n'en peux plus..."
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