C’est à quelques kilomètres du centre-ville de Limoges, dans la commune de Saint-Priest que se niche l’École supérieure du Théâtre de l’Union. Une grande maison et des dépendances, ancienne colonie de vacances, abritent les espoirs de celles et ceux qui aspirent à devenir comédiens, à vivre de ce métier.
Ils viennent de Mayotte, de la Nouvelle-Calédonie, de la Guadeloupe, de la Guyane, de La Réunion et de la Polynésie, ils ont entre 17 et 23 ans et veulent se former à cet art difficile. Ils ont du pour cela quitter leurs territoires respectifs. Quelques uns de ces parcours sont à retrouver dans L'Oreille est hardie :
Se former ailleurs
Ils ont tous sauté sur l’occasion de suivre cette formation qui leur est donc spécifique, en présentant leur dossier (et le concours qui allait avec) pour intégrer la formation dispensée par l'Ecole du Théâtre de l'Union. Et, selon eux, poursuivre leur parcours ne pouvait forcément se faire que loin de chez eux, en tout cas pour se donner le plus de chances possible.
Préparation aux concours
Au sein de l’école du Théâtre de l’Union, ils se prépareront ainsi pendant des mois à passer les différents concours des écoles supérieures d’art dramatique, un peu partout dans l’Hexagone, aidés en cela par les encadrants de l’école - et parmi eux Héloïse Belloir, pour la partie administrative et Paul Golub qui gère la partie pédagogique.
Écoutez L’Oreille est hardie...
Et découvrez les étudiants-comédiens Niobé, Gwyneth, Mathieu, Paul-Arnaud parmi quelques uns des étudiants ultramarins de cette nouvelle promotion 2022, ainsi que Héloïse Belloir et Paul Golub. Écoutez les uns parler de leur parcours et les autres expliquer la philosophie qui a présidé à la création de cette classe de théâtre spéciale Outre-mer, dans le podcast L’Oreille est hardie, c’est par ICI !
Et par là :