Rencontre avec Indira Ampiot, Miss France 2023

Indira Ampiot, Miss France 2023.
À 18 ans, la Guadeloupéenne Indira Ampiot, originaire de Basse-Terre, vient d'être élue Miss France 2023. La 1ere l'a rencontrée. Elle se livre sur sa nouvelle vie, le combat contre le cancer qui lui est cher et son lien immuable avec la Guadeloupe.

"La Guadeloupe me manque déjà !" sourit Indira Ampiot. Élue Miss France 2023 depuis plus de deux semaines à Châteauroux (Indre), la Guadeloupéenne originaire de Basse-Terre a de nombreux projets. Mais à 18 ans, Indira Ampiot aborde d'abord cette expérience de façon "apaisée" et surtout sans être stressée par son nouveau rythme de vie à Paris : "C'est la première fois que je m'installe dans l'Hexagone. J'étais déjà venue voir mon frère qui habite à Paris, mais pour une dizaine de jours. [...] Je suis de nature à me dire qu'il faut profiter pleinement, et j'aime bien faire des interviews, je suis une grande pipelette, j'adore parler !"

Sa lutte contre le cancer

La jeune Guadeloupéenne veut faire de son mandat de Miss une occasion pour mettre en lumière une cause qui lui tient à cœur : la lutte contre le cancer, et plus spécifiquement aider les femmes atteintes de cette maladie à retrouver confiance en elle. Ce combat lui vient de sa grand-mère, décédée il y a peu d'un cancer : "C'est un hommage par rapport à ma grand-mère, elle était atteinte en tout de cinq cancers. C'était une femme très coquette, alors avec ma mère, on l'aidait à la maquiller, la coiffer, je l'emmenais aussi chez l'esthéticienne", se rappelle Indira Ampiot.

Avant de devenir Miss France 2023, la reine de beauté était déjà engagée en Guadeloupe auprès de l'association Amazones Guadeloupe, qui accompagne des femmes dans leur parcours de soins. "J'ai pu œuvrer pendant l'aventure Miss Guadeloupe pour redonner espoir à toutes ses femmes, j'aimerais maintenant mettre en avant la cause au niveau national", explique Indira Ampiot. 

Une fille de Miss

La jeune Basse-Terrienne n'est peut-être pas devenue Miss France par hasard. Indira Ampiot marche dans les pas de sa mère, 1ère dauphine à l'élection de Miss Guadeloupe en 1998. Indira Ampiot explique ne pas avoir été préparée par sa maman, mais elle avoue s'être amusée "à mettre un dictionnaire sur la tête lorsqu'elle était petite" ou encore "à descendre les escaliers en colimaçon en talons". "J'étais folle !" dit-elle un sourire en coin.

La Guadeloupéenne est aussi en lien avec d'autres Miss, comme Clémence Botino, Miss France 2020 également d'origine guadeloupéenne. "On est plutôt proche, elle m'a même offert un petit cadeau, un sac !". 

Miss Monde ou Miss Univers ?

Celle qui souhaite devenir directrice artistique a mis ses études en suspens pour se consacrer pleinement à son rôle d'ambassadrice de la France. "Je repousse mes études de communication pour janvier 2024. J'ai une certaine passion pour le dessin, c'est pour cela que je me vois bien dans un univers assez créatif", souligne Indira Ampiot.

Miss France était déjà un "rêve de petite fille" devenu "un objectif de femme" pour la Guadeloupéenne. Alors lorsqu'on lui demande si elle souhaite participer aux concours internationaux de Miss Monde ou de Miss Univers, elle répond avec un sourire qui en dit long. "On verra bien, mais j'ai pour objectif de participer à l'un de ces concours."

Après Véronique de la Cruz en 1993, Corinne Coman en 2003 et Clémence Botino en 2020, Indira Ampiot est la 4ème Miss Guadeloupe a décroché le titre national de reine de beauté. Un retour est annoncé en Guadeloupe, sur "son île" comme elle aime le rappeler, fin janvier.