Veilleur de nuit tué à Saint-Etienne : l'agresseur guadeloupéen hospitalisé en psychiatrie

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A Saint-Etienne, l’agresseur Guadeloupéen qui aurait tué un veilleur de nuit dans une auberge de jeunesse, a été hospitalisé en psychiatrie. Suite à l'autopsie, le parquet parle "de coups d’une violence considérable" sur la victime. Les enquêteurs n'évoquent aucune explication.
Un veilleur de nuit du Centre international de séjour de Saint-Etienne, tué dans la nuit de dimanche à lundi, a succombé à des coups "d'une violence considérable" portés à la tête par un client, qui a été hospitalisé en psychiatrie, a-t-on appris mardi soir auprès du parquet.
 
"L'autopsie a montré que les coups de poing de l'homme de 21 ans portés à main nue, et probablement (des coups) de pieds, ont été d'une violence considérable", a déclaré à l'AFP André Merle, le procureur adjoint de la République de Saint-Etienne. Il a précisé qu'à l'arrivée sur place de la police, avertie de l'agression, "les choses étaient faites".
 

Pas d’explication

Les enquêteurs n'ont pas d'explication sur ce déchaînement de violence dans un couloir de l'auberge de jeunesse. Le veilleur de nuit de 56 ans, originaire d'Iran, se trouvait à l'accueil de l'établissement quelques minutes avant son agression.
 
"Les analyses toxicologiques effectuées sur l'agresseur ont montré l'absence de consommation récente d'alcool et de stupéfiants", a encore précisé le représentant du parquet.
 

Originaire de Guadeloupe

L'agresseur, originaire de Guadeloupe, mais qui résidait en Seine-Saint-Denis depuis plusieurs années, s'apprêtait à passer sa deuxième nuit consécutive dans l'établissement stéphanois lorsque le drame s'est produit, dimanche vers 23h30.
 

Hospitalisé sous contrainte

Après avoir été examiné lundi par un psychiatre, l'homme a été hospitalisé sous contrainte aux urgences psychiatriques du CHU de Saint-Etienne, à la demande de l'autorité préfectorale.
 
Il n'a pas pu être entendu par la police et le parquet de Saint-Etienne a déclaré ne pas savoir s'il faisait l'objet d'un suivi psychiatrique, indiquant seulement qu'il avait eu "affaire au juge des enfants dans le département d'Ile-de-France où il résidait".
 
L'enquête se poursuivait avec l'audition de témoins et l'exploitation de la vidéosurveillance de l'établissement. La direction du CIS attend pour sa part l'intervention d'une cellule de soutien psychologique pour les salariés et les résidents.