St-Barthélémy et St-Martin sont entrés dans l'œil de l'ouragan Irma. Selon les premiers témoignages, des toitures sont arrachées, les vents sont violents, les pluies diluviennes. En Guadeloupe en revanche, le bilan du passage d'Irma est rassurant. Synthèse.
L'ouragan Irma, "d'une intensité sans précédent sur l'Atlantique", est arrivé sur les îles françaises de Saint-Barthélémy et Saint-Martin. Placées en alerte violette, les deux îles sont actuellement dans l'œil du cyclone. La population est confinée depuis plusieurs heures maintenant.
Il devient de plus en plus compliqué de contacter par téléphone des habitants de Saint-Barthélémy. Dimitri a pu joindre son frère Kevin qui est sur place. Voici le témoignage qu'il nous rapporte : "Les toits de plusieurs maisons ont volé. Tous les arbres sont couchés par terre. Des maisons ont également subi des inondations".
Même bruit assourdissant du vent à Saint-Martin où se trouve Maeva-Myriam Ponet, journaliste de Guadeloupe 1ère. "Nous sommes dans un hôtel de la ville où les gens sont confinés à l'intérieur, décrit-elle. Tous les clients sont dans leurs chambres, coupés de l'extérieur, les fenêtres et portes sont barricadées, il n'y a pas de vue sur l'extérieur, juste le bruit inquiétant du vent".
C'est la première fois que Saint-Barthélémy et Saint-Martin connaissent un cyclone de cette catégorie.
Au total, 1.500 personnes sont hébergées dans des abris, et 8.000 foyers sont privés d'électricité, essentiellement en Grande-Terre et au sud de Basse-Terre. Elle sera rétablie en cours de journée, précise la préfecture qui recommande la plus grande prudence sur les routes car de nombreuses branches sont tombées sur les chaussées des axes principaux.
Toitures arrachées
Irma, ouragan de catégorie 5, maximum sur l'échelle d'intensité des ouragans, se déplace à la vitesse de 24 km/h. Des rafales de vents, des pluies diluviennes et des éclairs frappent les deux îles. Difficiles pour le moment de savoir quels sont les dégâts sur place. Des toitures ont été arrachées à Saint-Martin, dont celle de l'hôpital, selon nos confrères de Guadeloupe 1ère.Hiroshima
Les premiers témoignages d'habitants décrivent des conditions météos apocalyptiques. "La maison vibre, ça bouge, c'est Hiroshima", décrit un habitant de Saint-Barthélémy joint par France Ô/La1ère.fr. "On est privé d'électricité. On a l'impression d'être dans une guerre. Le vent fait des gros boums. On entend plein de bruits de partout, les fenêtres vibrent, et on en a encore pour 4 à 5 h". Alex Jacqua avait déjà vécu l'ouragan Luis en 1995 à Saint-Barthélémy. "Mais là c'est deux fois pire", remarque-t-il.Il devient de plus en plus compliqué de contacter par téléphone des habitants de Saint-Barthélémy. Dimitri a pu joindre son frère Kevin qui est sur place. Voici le témoignage qu'il nous rapporte : "Les toits de plusieurs maisons ont volé. Tous les arbres sont couchés par terre. Des maisons ont également subi des inondations".
Bruit du vent assourdissant
Dans les deux îles, l'électricité a été coupée dans certains quartiers, les connections téléphoniques sont interrompues. A St-Martin, l'eau a été coupée, pour éviter de polluer le réseau avec de l'eau salée ou boueuse. A Saint-Barth, la distribution d'eau est limitée à un filet d'eau.Même bruit assourdissant du vent à Saint-Martin où se trouve Maeva-Myriam Ponet, journaliste de Guadeloupe 1ère. "Nous sommes dans un hôtel de la ville où les gens sont confinés à l'intérieur, décrit-elle. Tous les clients sont dans leurs chambres, coupés de l'extérieur, les fenêtres et portes sont barricadées, il n'y a pas de vue sur l'extérieur, juste le bruit inquiétant du vent".
Témoignage à #SaintMartin de Maeva-Myriam Ponet, notre journaliste sur place pic.twitter.com/helliQwwZV
— La1ere.fr (@la1ere) 6 septembre 2017
Inquiétude de la ministre
La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a exprimé ce matin la "plus forte inquiétude" du gouvernement pour ces deux îles, où environ 7.000 personnes ont refusé de se mettre "à l'abri", malgré "l'ordre" donné mardi soir par la préfecture aux personnes habitant au plus près de la mer, dans des zones inondables ou soumises à la houle marine, de se réfugier dans des lieux sûrs.C'est la première fois que Saint-Barthélémy et Saint-Martin connaissent un cyclone de cette catégorie.
#Irma La #Guadeloupe servira de hub logistique pour projeter les secours rapidement. pic.twitter.com/1QOk9RbzDK
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) 6 septembre 2017
Bilan rassurant en Guadeloupe
En Guadeloupe, le premier bilan du passage d'Irma est rassurant. Selon un communiqué de la préfecture de Guadeloupe publié, ce mercredi 6 septembre, à 5h du matin (heure local), il n'y a pas de victime.Au total, 1.500 personnes sont hébergées dans des abris, et 8.000 foyers sont privés d'électricité, essentiellement en Grande-Terre et au sud de Basse-Terre. Elle sera rétablie en cours de journée, précise la préfecture qui recommande la plus grande prudence sur les routes car de nombreuses branches sont tombées sur les chaussées des axes principaux.
Passage de l'ouragan IRMA en #Guadeloupe. Point de situation, ce mercredi 6 sept. à 5h : https://t.co/m9YrHT2zIV pic.twitter.com/alpbYnSeb8
— Préfet de Guadeloupe (@Prefet971) 6 septembre 2017