À l'appel du syndicat FO pénitentiaire le personnel ultramarin a manifesté ce jeudi à Paris devant les locaux de la direction de l'administration pénitentiaire. Leurs revendications : une politique pénitentiaire égale entre l'Hexagone et les Outre-mer et une meilleure gestion des congés bonifiés.
Devant les portes de la Direction de l'administration pénitentiaire à Paris, une quarantaine de personnels ultramarins ont manifesté jeudi 20 avril pour défendre leurs conditions de travail.
Au cœur des revendications : les congés bonifiés, cette majoration de la durée du congé annuel et la prise en charge des frais du billet d'avion pour le territoire d'origine pour toute la famille, tous les trois ans. Une revendication déjà portée lors d'une manifestation semblable il y a un an.
"Aujourd'hui, il est très difficile d'obtenir ces vacances pour la période juillet août", déplore Olivier, délégué syndicat FO à la prison de Fleury-Mérogis. "Beaucoup d'entre nous souhaitent partir à cette période, car ils ont des enfants scolarisés. On m'a fait une proposition pour septembre, j'ai refusé à nouveau. Puis on m'a demandé de partir sans ma compagne et mes enfants, j'ai encore refusé. J'ai dû aller jusqu'au tribunal administratif pour faire un recours".
"Par exemple, certaines structures présentent dans l'Hexagone n'existent pas en Outre-mer", explique Didier Kandassamy, président de la commission Outre-mer de FO pénitentiaire. "C'est le cas des unités hospitalières sécurisées interrégionales (UHSI) qui prennent en charge les détenus qui sont hospitalisés, et bien d'autres. Au nom de la continuité territoriale, il est nécessaire de gommer toutes ces carences".
De plus, certaines prisons sont vétustes et en mauvais état, notamment à Saint-Pierre de La Réunion, Basse-Terre ou Nouméa.
#justice : Mobilisation des surveillants de prison ultramarins et leurs soutiens à l'appel de la commission #outremer FO pénitentiaire pic.twitter.com/lI2MmmP0gE
— La1ere.fr (@la1ere) 20 avril 2017
Au cœur des revendications : les congés bonifiés, cette majoration de la durée du congé annuel et la prise en charge des frais du billet d'avion pour le territoire d'origine pour toute la famille, tous les trois ans. Une revendication déjà portée lors d'une manifestation semblable il y a un an.
"Aujourd'hui, il est très difficile d'obtenir ces vacances pour la période juillet août", déplore Olivier, délégué syndicat FO à la prison de Fleury-Mérogis. "Beaucoup d'entre nous souhaitent partir à cette période, car ils ont des enfants scolarisés. On m'a fait une proposition pour septembre, j'ai refusé à nouveau. Puis on m'a demandé de partir sans ma compagne et mes enfants, j'ai encore refusé. J'ai dû aller jusqu'au tribunal administratif pour faire un recours".
"Discrimination structurelle"
Les manifestants dénoncent également une politique pénitentiaire à deux vitesses.Parmi les principales revendications des surveillants de prison : une politique pénitentiaire égale entre l'hexagone et l' #outremer pic.twitter.com/CEYoShUDXw
— La1ere.fr (@la1ere) 20 avril 2017
"Par exemple, certaines structures présentent dans l'Hexagone n'existent pas en Outre-mer", explique Didier Kandassamy, président de la commission Outre-mer de FO pénitentiaire. "C'est le cas des unités hospitalières sécurisées interrégionales (UHSI) qui prennent en charge les détenus qui sont hospitalisés, et bien d'autres. Au nom de la continuité territoriale, il est nécessaire de gommer toutes ces carences".
De plus, certaines prisons sont vétustes et en mauvais état, notamment à Saint-Pierre de La Réunion, Basse-Terre ou Nouméa.