Cocaïne: Les gros bonnets de la drogue et les plus grosses saisies viennent des Antilles, la région la plus active en terme de trafic est la Guyane.
Johan Marie Magdeleine croyait sans doute rester caché longtemps à Sainte-Lucie. Mais le 3 avril dernier « le cochi », comme il est surnommé dans le milieu, a été interpellé par les autorités locales et remis à la France, à bord d’un patrouilleur de la marine nationale au beau milieu du canal de Sainte-Lucie.
L’homme, originaire du Lamentin aurait monté une vaste filière d’importation de cocaïne vers l’hexagone et d’exportation de cannabis vers les Antilles, via la Seine-Saint-Denis. Son nom est notamment associé à la saisie en avril 2018 de 80 kilos de poudre blanche transportés sur une yole au large de la Martinique, et à la découverte dans l’île d’une cache contenant, entre autres, 130 kg de cocaïne et 8 fusils d'assaut.
Plus récemment, en avril 2015, 2,2 tonnes de cocaïne ont été trouvées sur un voilier battant faux pavillon américain, toujours au large de la Martinique. L'opération s'est passée en pleine nuit avec l’appui d’un avion et deux vedettes garde-côtes des douanes. A bord du bateau se trouvaient deux ressortissants espagnols et un Vénézuélien. Le total de la marchandise avait été évaluée à 70 millions d’euros.
Même volume, mais autre produit stupéfiant : en janvier 2016, les douaniers récupèrent une tonne quatre de cannabis, sous forme de ballots jetés par-dessus bord au large de la Guadeloupe. Valeur de la marchandise : plus de deux millions d’euros.
Entre 25 et 30% de la cocaïne consommée dans l’hexagone transiterait par la Guyane. Ce qui place cette région d’outre-mer au cœur des opérations de lutte anti-drogue. En 2019, les services de douanes, police et gendarmerie du département ont établi un nouveau record, avec près d’une tonne quatre de poudre blanche saisie au cours de l’année.
C’est une affaire surprenante. En novembre 2016, les douaniers interceptent 42,6 kilos d’héroïne dans le port de Sainte-Rose, à l’est de la Réunion. Une mère de famille et ses deux fils s’apprêtaient à remettre la marchandise à des Mauriciens arrivés par bateau. L’île française n’était qu’un lieu de transit pour la drogue, en provenance de Madagascar. Car à la Réunion la consommation d’héroïne reste très marginale, contrairement à l’île Maurice.
Un vaste trafic international de cocaïne et de cannabis
Ce Martiniquais de 39 ans était recherché depuis plusieurs années par la police. Condamné par défaut pour meurtre, meurtre en bande organisée et vol avec arme, il est aussi soupçonné d’avoir organisé un vaste trafic international de cocaïne, avec pour zone de rebond entre l’Amérique du sud et l’Europe, la Martinique et Sainte-Lucie.L’homme, originaire du Lamentin aurait monté une vaste filière d’importation de cocaïne vers l’hexagone et d’exportation de cannabis vers les Antilles, via la Seine-Saint-Denis. Son nom est notamment associé à la saisie en avril 2018 de 80 kilos de poudre blanche transportés sur une yole au large de la Martinique, et à la découverte dans l’île d’une cache contenant, entre autres, 130 kg de cocaïne et 8 fusils d'assaut.
Kevin Doure, le Pablo Escobar français
Avant Johan Marie Magdeleine, il y a eu Kevin Doure, un Martiniquais originaire de Saint-Joseph, et considéré au moment de son arrestation, en 2013 comme le numéro 1 des trafiquants de cocaïne en France. Un statut qui lui valut le qualificatif de « Pablo Escobar français ». Il avait mis sur pied un réseau qui organisait le transport de centaines de kilos de poudre blanche via la technique du rip off, avec la complicité de dockers au Havre et à Fort-de-France.
Il détruit son téléphone portable pendant sa garde-à-vue
Une Lamborghini d'une valeur de 500 000 euros
Le jeune homme, propriétaire d’une Lamborghini d’une valeur de 500 000 euros, avait placé son argent dans des paradis fiscaux et dans des sociétés à Dubaï et Hongkong. Le 8 juin 2018, il a été condamné à une peine de 22 ans d’emprisonnement par le tribunal de Fort-de-France.4,3 tonnes de cocaïne saisies au large de la Martinique
C'est la plus grosse prise jamais réalisée sur le sol français. La drogue a été trouvée en novembre 2006 par la Marine nationale sur un cargo panaméen au large de l'île des Antilles.Plus récemment, en avril 2015, 2,2 tonnes de cocaïne ont été trouvées sur un voilier battant faux pavillon américain, toujours au large de la Martinique. L'opération s'est passée en pleine nuit avec l’appui d’un avion et deux vedettes garde-côtes des douanes. A bord du bateau se trouvaient deux ressortissants espagnols et un Vénézuélien. Le total de la marchandise avait été évaluée à 70 millions d’euros.