Un nombre croissant de migrants, principalement haïtiens, traverse la frontière canado-américaine pour demander l'asile au Canada, créant une pression inédite sur les services policiers et frontaliers.
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Plus de 3.800 personnes, principalement d'origine haïtienne, ont été interpellées dans la province du Québec au cours des deux premières semaines d'août après avoir franchi illégalement la frontière, contre près de 3.000 en juillet et 781 en juin, ont indiqué les autorités fédérales canadiennes.
"Ce sont des chiffres sans précédent", a souligné Claude Castonguay, responsable de la Gendarmerie Royale du Canada, chargée d'intercepter les centaines de personnes affluant chaque jour à la frontière, hors d'un point de contrôle officiel, pour présenter une demande d'asile au Canada. Parmi eux, huit demandeurs d'asile sur dix sont d'origine haïtienne. Ces derniers fuient les Etats-Unis avant la perte prévue de leur statut de protection temporaire (TPS).
L'armée canadienne a été appelée en renfort près du poste frontière de Saint-Bernard de Lacolle, à 60 km au sud de Montréal, où elle a érigé la semaine dernière une soixantaine de tentes pour héberger les quelque 1.200 personnes présentes chaque jour.
La plupart des demandeurs d'asile restent en moyenne deux à quatre jours dans ces camps de fortune, le temps que la police des frontières effectue des vérifications avant de les diriger vers une dizaine de centres d'hébergement temporaire à Montréal, saturés par les nombreuses arrivées. Un nouveau centre d'hébergement temporaire doit être ouvert en Ontario, a annoncé Marc Garneau, ministre des Transports.
"Ce sont des chiffres sans précédent", a souligné Claude Castonguay, responsable de la Gendarmerie Royale du Canada, chargée d'intercepter les centaines de personnes affluant chaque jour à la frontière, hors d'un point de contrôle officiel, pour présenter une demande d'asile au Canada. Parmi eux, huit demandeurs d'asile sur dix sont d'origine haïtienne. Ces derniers fuient les Etats-Unis avant la perte prévue de leur statut de protection temporaire (TPS).
L'armée en renfort
Ce statut a été accordé à près de 60.000 ressortissants haïtiens après le séisme de 2010. Il a été prolongé de six mois par l'administration du président américain Donald Trump, et devrait se terminer en fin d'année. "Il n'y a aucune garantie qu'un demandeur d'asile puisse demeurer au Canada", a souligné Louis Dumas, directeur général de l'immigration canadienne lors d'une conférence de presse. La moitié des demandes d'asile au Canada présentées par des Haïtiens l'an dernier ont été rejetées, a-t-il dit.L'armée canadienne a été appelée en renfort près du poste frontière de Saint-Bernard de Lacolle, à 60 km au sud de Montréal, où elle a érigé la semaine dernière une soixantaine de tentes pour héberger les quelque 1.200 personnes présentes chaque jour.
La plupart des demandeurs d'asile restent en moyenne deux à quatre jours dans ces camps de fortune, le temps que la police des frontières effectue des vérifications avant de les diriger vers une dizaine de centres d'hébergement temporaire à Montréal, saturés par les nombreuses arrivées. Un nouveau centre d'hébergement temporaire doit être ouvert en Ontario, a annoncé Marc Garneau, ministre des Transports.