Le président français a déclaré dimanche que les puissances du G7 s'étaient mises d’accord pour aider au plus vite les pays frappés par les feux qui font rage dans la forêt amazonienne.
•
Les pays du G7 sont d'accord pour "aider le plus vite possible les pays frappés" par les feux qui se sont multipliés ces derniers jours en Amazonie, a déclaré Emmanuel Macron à la presse, dimanche 25 août.
"Il y a une vraie convergence pour dire ‘on se met tous d'accord pour aider au plus vite possible les pays qui sont frappés par ces feux’", a rapporté le président français, hôte du sommet du G7 qui se tient jusqu'à lundi à Biarritz, dans le sud-ouest de la France.
Le président colombien Ivan Duque a sollicité, samedi, des moyens auprès de la communauté internationale pour préserver l'Amazonie, alors que celle-ci était en proie à des centaines de nouveaux incendies à travers le Brésil.
"Je voudrais lancer un appel à la communauté internationale pour qu'elle comprenne qu'outre les discours, des moyens et un soutien scientifique sont nécessaires pour préserver notre poumon amazonien", a déclaré Ivan Duque.
Emmanuel Macron a fait état dimanche de contacts en cours "avec tous les pays de l'Amazonie (...) pour qu'on puisse finaliser des engagements très concrets de moyens techniques et financiers".
"Nous sommes en train de travailler à un mécanisme de mobilisation internationale pour pouvoir aider de manière plus efficace ces pays", a précisé le président.
En ce qui concerne la question de plus long terme de la reforestation, "plusieurs sensibilités se sont exprimées autour de la table", a-t-il ajouté, soulignant l'attachement des pays concernés à leur souveraineté nationale.
Cette crise environnementale menace, de par son ampleur, de torpiller l'accord commercial UE-Mercosur (Brésil, l'Argentine, l'Uruguay et Paraguay) signé fin juin après 20 ans de tractations. En effet, accusant Jair Bolsonaro d'avoir "menti" sur ses engagements en faveur de l'environnement, le président français a annoncé s’opposer au traité dans ces conditions.
"Il y a une vraie convergence pour dire ‘on se met tous d'accord pour aider au plus vite possible les pays qui sont frappés par ces feux’", a rapporté le président français, hôte du sommet du G7 qui se tient jusqu'à lundi à Biarritz, dans le sud-ouest de la France.
"Se montrer présents"
Face aux appels à l'aide, lancés notamment par la Colombie, "on doit se montrer présents", a ajouté Emmanuel Macron, qui avait vertement critiqué vendredi "l'inaction" du président brésilien Jair Bolsonaro face à ce désastre environnemental.Le président colombien Ivan Duque a sollicité, samedi, des moyens auprès de la communauté internationale pour préserver l'Amazonie, alors que celle-ci était en proie à des centaines de nouveaux incendies à travers le Brésil.
"Je voudrais lancer un appel à la communauté internationale pour qu'elle comprenne qu'outre les discours, des moyens et un soutien scientifique sont nécessaires pour préserver notre poumon amazonien", a déclaré Ivan Duque.
Contacts en cours
Les images du "poumon de la planète" en feu ont suscité une émotion mondiale et propulsé le sujet au cœur des discussions du G7, malgré les réticences initiales du Brésil qui n'est pas présent au sommet à Biarritz.Emmanuel Macron a fait état dimanche de contacts en cours "avec tous les pays de l'Amazonie (...) pour qu'on puisse finaliser des engagements très concrets de moyens techniques et financiers".
"Nous sommes en train de travailler à un mécanisme de mobilisation internationale pour pouvoir aider de manière plus efficace ces pays", a précisé le président.
En ce qui concerne la question de plus long terme de la reforestation, "plusieurs sensibilités se sont exprimées autour de la table", a-t-il ajouté, soulignant l'attachement des pays concernés à leur souveraineté nationale.
"L'enjeu de l'Amazonie pour ces pays comme pour la communauté internationale est tel - en termes de biodiversité, d'oxygène, de lutte contre le réchauffement climatique - qu'il nous faut procéder à cette reforestation", a plaidé Emmanuel Macron.
Cette crise environnementale menace, de par son ampleur, de torpiller l'accord commercial UE-Mercosur (Brésil, l'Argentine, l'Uruguay et Paraguay) signé fin juin après 20 ans de tractations. En effet, accusant Jair Bolsonaro d'avoir "menti" sur ses engagements en faveur de l'environnement, le président français a annoncé s’opposer au traité dans ces conditions.