FIFAC dans ton hamac : six documentaires sur l’Amazonie et la Caraïbe en ligne

FIFAC dans ton hamac
En cette période de confinement, le FIFAC (Festival international du film documentaire Amazonie-Caraïbes) vous propose de voir une sélection des meilleurs documentaires de l’édition 2019. Des films à découvrir sur festivalfifac.com gratuitement du 1er au 10 mai 2020.
 
A partir du 1er mai jusqu’au 10 mai prochain, l’équipe du FIFAC (Festival international du film documentaire Amazonie-Caraïbes) vous propose de découvrir plusieurs documentaires. L’association a choisi de mettre en ligne gratuitement les films primés par Patrick Chamoiseau et son jury en octobre 2019 lors du festival à Saint-Laurent du Maroni en Guyane.

Il s’agit de six films qui offrent une plongée passionnante dans les problématiques sociétales, politiques, identitaires et culturelles du Brésil, d’Haïti, de la Guyane, de la Martinique et de la Colombie.

Ces documentaires seront accessibles pour tous et partout durant 48h en cliquant ici. Les "Chroniques Lycéennes" réalisées pour chacun de ces films par de jeunes guyanais pendant le festival sont également disponibles et consultables ici.


►01 au 02/05 - Modelo Estereo

Réalisé par le Collectif Mario Grande (Colombie / 2018 / 54' / Dublin Films / VOSTFR)
Garo est incarcéré dans la prison Modelo de Bogota, l'établissement pénitentiaire le plus grand et le plus violent du pays. Il participe à un programme culturel au sein de la prison et se lie d’amitié avec un autre prisonnier, musicien comme lui. Ensemble, ils font du rap et rêvent d'un avenir meilleur. Mario Grande, un collectif de cinq jeunes réalisateurs créé en juin 2014 à Bogotá signe là un film poignant à la fois désespéré et plein de vie. 

 

►03 au 04/05 - Vertige de la chute

De Vincent Rimbaux, Patrizia Landi (France-Brésil / 2018 / 86’ / Babel Prod  / VOSTFR)
Après des années d’espoir et de croissance, l'économie du Brésil s’effondre. L’Opéra de Rio, icône de la cité merveilleuse, est menacé de fermeture. Danseurs étoiles, musiciens de l’orchestre symphonique, ouvreuses et postiers ne sont plus payés. Ils deviennent des héros entrés en résistance. 
 



►05 au 06/05 -  Scolopendres et papillons

De Laure Martin Hernandez et Vianney Sotès (Martinique / 2019 / 52’ / Bérénice Medias Corp. / VF)
En Martinique, trois femmes, victimes d’incestes osent prendre la parole pour briser un tabou sur l'île et explorer leurs blessures intimes. Fabienne, responsable associative, Agnès, plasticienne et Daniely, comédienne mènent une bataille permanente pour vivre, malgré tout. La liste de leurs blessures semble sans fin, mais elles font face, avec un courage impressionant. 


►07 au 08/05 - Untɨ les origines

De Christophe Yanuwana Pierre (Guyane / 2018 / 56’ / Bérénice Medias Corp. / VOSTFR)
Ce film très personnel est une quête d’identité. Appartenant au peuple Kali’na, son réalisateur a grandi au bord du fleuve Maroni. De la plage de Yalimapo, lieu de la pre­mière rencontre avec les Européens jusqu’aux monts Tumuc Humac, la demeure de Kaïlawa, un grand guerrier Wayana, le réalisateur part sur les traces de son peuple. 
 


►09 au 10/05 - Douvan jou ka lévé

De Gessica Généus (Haïti / 2017 / 52’ / SANOSI / VOSTFR)
Dans ce récit intimiste, la réalisatrice part sur les traces de sa mère victime d’une maladie mentale grave en Haïti. Grâce à son cheminement à travers les églises et les cérémonies religieuses, ses rencontres avec sa famille et ses amis, Gessica Geneus tente de comprendre comment sa propre mère a pu ainsi sombrer dans la folie. La folie de sa mère se mèle de manière terrible avec le destin d'un pays tellement malmené par son histoire coloniale. 
 


►1er au 10/05 - Now come

De Cédric Ross, encadré par V. Kanor (Guyane / 2018 / 5’)
Now Come fait partie de la série "Portraits Citoyens de l’Ouest" lancée en 2016 qui valorise des initiatives remarquables dans les communes de l’Ouest guyanais. Ces portraits sont le résultat d’ateliers encadrés par des intervenants professionnels du cinéma et du journalisme à Saint-Laurent du Maroni.