Dans son nouvel album, « AfroDescendant », le percussionniste et compositeur martiniquais Bago Balthazar réalise un syncrétisme musical harmonieux entre l’Afrique et les Antilles, de la musique mandingue et wolof en passant par le jazz caribéen et le bèlè.
"MadininAfrika, Voodoo Spirit, Téranga Africana, PanAfrican Market, Gorée, Traversée, Ancestral, Diaspora"… Les titres de l’album « AfroDescendant » parlent d’eux-mêmes. Bago Balthazar est passionné par l’Afrique, un continent qu’il a visité pour la première fois à l’âge de 19 ans. Depuis ce premier voyage - il est âgé de 57 ans maintenant - il a parcouru trente pays africains, de l’ouest à l’est et au sud, du Sénégal à l’Ethiopie en passant par le Rwanda et le Malawi. Bago réside actuellement en région parisienne.
« Cela m’a marqué », dit-il à La1ere.fr. « J’ai toujours eu un coup de cœur pour l’Afrique. Pour toutes ces choses que l’on ne m’avait pas apprises à l’école de la République, j’ai trouvé des réponses là-bas. Et en Afrique j’ai vu des gens qui me ressemblaient. »
Au cours de sa carrière il se produira avec des musiciens comme Dee Dee Bridgewater, Quincy Jones, Jean-Luc Ponty, Kassav, Tanya Saint-Val, Francky Vincent, Ralph Tamar, Tony Chasseur, Henri Guédon, Kali, Malavoi, Marius Cultier, Daniel Balavoine, et bien d’autres. En tant que compositeur et interprète il a aussi produit deux albums solo : « Wouspel » et « Tambour battant ».
« J’ai enregistré "AfroDescendant" sur trois continent, l’Afrique, l’Amérique en incluant la Caraïbe, et l’Europe. Dakar, Fort-de-France et Paris », explique Bago. « Je suis parti de la musique africaine jusqu’à la musique antillaise, avec un dernier morceau qui s’appelle Zoukans. Cet album c’est comme une série de tableaux, il faut l’écouter en entier pour que l’on puisse comprendre. C’est un voyage et en même temps un concept. »
Percussionniste mais également auteur et compositeur interprète, Bago a réalisé la majorité des morceaux, à l’exception d’un opus traditionnel mandingue. La complétion de l’oeuvre a pris environ deux ans, en s’appuyant sur un financement participatif. L’album est disponible en passant par la page web professionnelle de l’artiste.
« Cela m’a marqué », dit-il à La1ere.fr. « J’ai toujours eu un coup de cœur pour l’Afrique. Pour toutes ces choses que l’on ne m’avait pas apprises à l’école de la République, j’ai trouvé des réponses là-bas. Et en Afrique j’ai vu des gens qui me ressemblaient. »
Deux albums solo
Aussi à l’aise aux congas, tambours ka, bèlè, djembé et autres, Bago est devenu percussionniste professionnel à la sortie de l’adolescence. Il a fait sa première tournée africaine avec l’écrivain-musicien Roland Brival, avant de former le groupe Pakatak en Martinique avec Dédé Saint-Prix, entre autres. A partir de 1985, et durant une dizaine d’années, Bago sera un musicien de studio très sollicité. Il entame également l’aventure du groupe Ultramarine avec notamment le pianiste Mario Canonge.Au cours de sa carrière il se produira avec des musiciens comme Dee Dee Bridgewater, Quincy Jones, Jean-Luc Ponty, Kassav, Tanya Saint-Val, Francky Vincent, Ralph Tamar, Tony Chasseur, Henri Guédon, Kali, Malavoi, Marius Cultier, Daniel Balavoine, et bien d’autres. En tant que compositeur et interprète il a aussi produit deux albums solo : « Wouspel » et « Tambour battant ».
REGARDEZ le teaser de "AfroDescendant"
« J’ai enregistré "AfroDescendant" sur trois continent, l’Afrique, l’Amérique en incluant la Caraïbe, et l’Europe. Dakar, Fort-de-France et Paris », explique Bago. « Je suis parti de la musique africaine jusqu’à la musique antillaise, avec un dernier morceau qui s’appelle Zoukans. Cet album c’est comme une série de tableaux, il faut l’écouter en entier pour que l’on puisse comprendre. C’est un voyage et en même temps un concept. »
Retour aux sources
Bago conçoit cet album aux sonorités multiples, qui vont des mélopées mandingues au bèlè et au jazz, comme une retrouvaille et un retour aux sources. « Je suis retourné sur la terre de mes ancêtres pour mélanger ma musique avec la leur. C’est un syncrétisme et c’est symbolique. Notre musique est déjà afro-descendante en grande partie et je suis remonté jusqu’à l’Afrique. En fait je suis un afro-ascendant. »Percussionniste mais également auteur et compositeur interprète, Bago a réalisé la majorité des morceaux, à l’exception d’un opus traditionnel mandingue. La complétion de l’oeuvre a pris environ deux ans, en s’appuyant sur un financement participatif. L’album est disponible en passant par la page web professionnelle de l’artiste.
REGARDEZ et ECOUTEZ "Diaspora", extrait de l’album « AfroDescendant », de Bago