Il est inadmissible et honteux que sur un territoire français, paradis touristique mondial, il se pratique encore illégalement un commerce abominable de viande canine au nez et à la barbe des autorités d’État qui vous ont précédées. Si elles n’ont pas été complices, elles ne pouvaient l’ignorer et sont impliquées par manque d’autorité, par laxisme, par négligence dans la poursuite formellement interdite de ce trafic cruel et lamentable.
Brigitte Bardot, le 4 novembre 2019
Brigitte Bardot cite la revue Tahiti Pacifique, dont le numéro du 20 septembre faisait sa une sur les "mangeurs de chiens". Le journal consacre un dossier de plusieurs pages avec des témoignages recueillis par les associations locales de protection animale. Selon la revue, la viande de chien serait "une viande à part consommée par les politiciens, les fonctionnaires, les policiers et même les gendarmes", ce que Brigitte Bardot qualifie "d'inadmissible".
Mise en examen
C’est la deuxième fois cette année que Brigitte Bardot s'en prend à la question de la maltraitance animale en Outre-mer. En mars, l'actrice avait qualifié les Réunionnais de "dégénérés" avec des "gènes de sauvages" et des "réminiscence de cannibalisme".Ces propos insultants avaient fortement fait réagir, jusqu'à la ministre des Outre-mer Annick Girardin qui avait annoncé le dépôt d'une plainte par le préfet de La Réunion.
Si ce courrier est authentique, il appelle une réponse claire : le préfet de La Réunion déposera dès demain une plainte à laquelle je m'associerai. Le racisme ordinaire n'a pas sa place dans le débat d'idées.
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) 19 mars 2019
Plusieurs plaintes avaient également été déposées par des personnalités politiques et des associations. L'actrice avait ensuite présenté ses excuses.