C'est ce qu'on appelle repartir bredouille. Ysaora Thibus et ses coéquipières de l'équipe de France de fleuret se sont inclinées 36 à 38 dès leur premier match des épreuves collectives d'escrime aux Jeux Olympiques de Paris 2024, jeudi 1er août, face à l'équipe du Canada. Elles échouent à imiter leurs coéquipières de l'épée, sacrées vice-championnes olympiques mardi.
De manière assez dramatique, l'histoire se répète pour la championne du monde guadeloupéenne. Dimanche déjà, aux épreuves individuelles de fleuret, elle avait déçu en étant éliminée d'entrée de jeu. Paris 2024 est le point d'orgue d'une saison de calvaire pour cet espoir de l'escrime française.
Soupçons de dopage, blessure...
En début d'année, Ysaora Thibus avait été testée positive à un contrôle antidopage, remettant sa participation aux Jeux de Paris en question. Blanchie, elle a pu réintégrer l'équipe de France à temps pour les championnats d'Europe du mois de juin. Mais, à Bâle (Suisse), la fleurettiste se blesse. De mauvais augure à quelques semaines des JO.
Pour enfoncer le clou, quelques jours seulement avant le début de la compétition, l'Agence mondiale antidopage (AMA) fait appel devant le Tribunal arbitral du sport dans l'affaire du dopage. Si elle est autorisée à participer aux Jeux, elle risque de voir ses potentielles médailles lui être retirées en cas de condamnation.
Finalement, la question ne se posera pas pour la Française : elle n'a réussi à triompher ni en individuel, ni par équipes, lors de ces Jeux à domicile. Inconsolable, elle repart du Grand Palais la tête baissée. Et sans médaille.
/outremer/2024/08/01/066-dppi-21024008-535-66ab4f0dd43a2300798134.jpg)
/outremer/2024/08/01/043-kmsp-001448-0203-66ab4f8f260e0727306021.jpg)
