Douchanbé pourrait être le dernier tournoi de Teddy Riner avant les Jeux de Paris dans trois mois, à moins qu'il ne participe aux Championnats du monde à Abou Dhabi fin mai. Le Guadeloupéen reste sur une victoire au Grand Chelem d'Antalya, où malgré son succès, il avait exprimé une certaine lassitude.
Le judoka de 35 ans, qui vise à Paris un troisième sacre olympique individuel chez les +100 kg, s'était dit "fatigué" et "sans envie". Invaincu depuis sa défaite contre le Russe Tamerlan Bashaev en quart de finale des JO de Tokyo en 2021, Riner a remporté depuis les Grands Chelems de Budapest en 2022, de Paris en 2023 et 2024 et donc d'Antalya. Sans oublier le titre mondial, le onzième de sa carrière, décroché à Doha il y a un an.
Encore des points à prendre pour être tête de série
Un bon résultat au Tadjikistan lui permettrait d'engranger de précieux points au classement olympique pour aborder les Jeux en tant que tête de série, un statut qui permet normalement d'éviter un tour préliminaire et d'avoir un tableau plus dégagé pour ses premiers combats. Pour l'heure, Teddy Riner est quatrième du classement mondial, mais neuvième au classement Olympique – les huit premiers sont tête de série aux jeux. Le Guadeloupéen n'est qu'à quatorze points de cette huitième place, et une victoire en Grand Chelem rapporte 1000 points.
Deux autres sélectionnés olympiques français, Walide Khyar (-66 kg) et la Guadeloupéenne Sarah-Léonie Cysique (-57 kg) seront du voyage au Tadjikistan.