Lors de la session parlementaire de questions au gouvernement, le député Mansour Kamardine a fait part de son inquiétude vis-à-vis de l’insécurité et l’immigration clandestine qui touchent Mayotte. Il demande à l'État d’agir.
“Nous souhaitons que le gouvernement se mette du côté des Mahorais”, a déclaré Mansour Kamardine, député Les Républicains de la deuxième circonscription de Mayotte.
Lors de la session de questions au gouvernement ce mardi 27 octobre, le parlementaire a alerté le gouvernement au sujet de l’insécurité et de l’immigration clandestine sur son territoire, avant de dénoncer l’inaction de l’État vis-à-vis de l’île. “Ce que nous voulons, c’est la mobilisation pour reconduire vers leurs pays d’origine les hordes de gens qui n’ont pas à être là”, a détaillé le député.
Fin du droit du sol, de la politique du regroupement familial, voire du droit d’asile... : voici les quelques doléances du député. Il demande également la construction d’infrastructures développement durable “pour nous permettre de développer l’économie et l’emploi”.
La ministre a tenu à rappeler que les effectifs de la police ont été renforcés à hauteur de 421 agents depuis 2015. Un renfort qui doit permettre aux forces de l’ordre de mieux s’adapter “aux spécificités du territoire de Mayotte”, a précisé Marlène Schiappa. D’autre part, la ministre a indiqué que la création de deux nouvelles brigades à Koungou et Dembéni visaient justement à lutter contre l’insécurité. L’opération Shikandra, lancée en 2019, aurait quant à elle permis d’endiguer l’arrivée massive de clandestins et comptabilise environ 29 000 interpellations de personnes en situation irrégulière.
Peu convaincu par ces réponses, Mansour Kamardine a critiqué l’intervention en affirmant qu’elle ne répondait ni aux questions posées, ni aux attentes des Mahorais.
Lors de la session de questions au gouvernement ce mardi 27 octobre, le parlementaire a alerté le gouvernement au sujet de l’insécurité et de l’immigration clandestine sur son territoire, avant de dénoncer l’inaction de l’État vis-à-vis de l’île. “Ce que nous voulons, c’est la mobilisation pour reconduire vers leurs pays d’origine les hordes de gens qui n’ont pas à être là”, a détaillé le député.
Fin du droit du sol, de la politique du regroupement familial, voire du droit d’asile... : voici les quelques doléances du député. Il demande également la construction d’infrastructures développement durable “pour nous permettre de développer l’économie et l’emploi”.
Renfort des effectifs de police et lutte contre l’immigration clandestine
Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du Premier ministre en charge de la citoyenneté, a condamné les récentes violences perpétrées sur l’île. Elle a par ailleurs affirmé que “la situation sécuritaire [à Mayotte] fait l’objet d’une attention constante de l’ensemble du gouvernement”.La ministre a tenu à rappeler que les effectifs de la police ont été renforcés à hauteur de 421 agents depuis 2015. Un renfort qui doit permettre aux forces de l’ordre de mieux s’adapter “aux spécificités du territoire de Mayotte”, a précisé Marlène Schiappa. D’autre part, la ministre a indiqué que la création de deux nouvelles brigades à Koungou et Dembéni visaient justement à lutter contre l’insécurité. L’opération Shikandra, lancée en 2019, aurait quant à elle permis d’endiguer l’arrivée massive de clandestins et comptabilise environ 29 000 interpellations de personnes en situation irrégulière.
Peu convaincu par ces réponses, Mansour Kamardine a critiqué l’intervention en affirmant qu’elle ne répondait ni aux questions posées, ni aux attentes des Mahorais.