Emmanuel Macron à la rencontre des Calédoniens de Nouméa à Touho en passant par Moindou, revivez la journée

La population de Nouméa émue de voir le chef de l'Etat.
Au lendemain de son retour sur le Caillou, le président de la République a abordé de nombreuses thématiques, ce mardi 25 juillet, à travers un agenda chargé. Accueil républicain puis coutumier, échanges avec la jeunesse, déplacement au chevet d'habitants victimes de l'érosion littorale, visite au crépuscule dans les champs d'ananas ou encore cet entretien accordé à trois médias de Nouvelle-Calédonie. Autant de moments détaillés ici.

[20h35] Voilà qui marque la fin du minute par minute consacré, ce mardi, au second déplacement présidentiel en Nouvelle-Calédonie. Rendez-vous demain dès 7h45 pour un nouveau direct numérique, mais aussi à 13h45 pour suivre sur ce site le fameux discours, et enfin à 19h30 pour regarder ici aussi l'édition spéciale du journal télévisé prévue jusqu'à 21h30. Belle soirée à vous !

[20h30] Cette bien longue journée se poursuivait ce soir, au haussariat, par une réunion de travail sur l'économie du nickel. Demain, place aux rendez-vous suivants :

  • à partir de 8 heures, moment important de ce mercredi à la résidence du haussaire, un rendez-vous "de travail avec les parties prenantes aux négociations sur l'avenir institutionnel".
  • à 10h30, toujours à Nouméa, déplacement dans le quartier de Magenta autour du sport et de la cohésion sociale.
  • à 13h45, il est envisagé une visite, à l'hôtel de ville, d'une ’exposition dédiée à La Monique, le caboteur disparu en mer en 1853 avec 126 personnes à bord. 
  • moment fort de la journée à 14 heures : ce sera le discours aux Calédoniens prononcé par Emmanuel Macron au cœur de Nouméa, sur la place des Cocotiers, tout près de la statue qui immortalise la poignée de main.
  • puis départ dans la soirée pour le Vanuatu, avec le président du gouvernement Louis Mapou. 

[20h20] La synthèse de l'entretien accordé par le chef de l'Etat aux médias calédoniens est à retrouver ici

[20 heures] Clin d'œil ! En marge de cet entretien, Laurence Pourtau et Laura Schintu ont filmé les coulisses de cette interview pas tout à fait comme les autres.

©nouvellecaledonie

[19h56] Retrouvez ci-dessous en entier l'interview du président de la République par Thérèse Waïa (Nouvelle-Calédonie la 1ère), Antoine Reiss (Caledonia) et Elizabeth Nouar (Radio rythme bleu).

Interview d'Emmanuel Macron par les médias calédoniens ©NC la 1ère

[19h44] “Aujourd’hui, dans les compétences telles qu'elles sont, il n’y a pas de compétences sur les conséquences du dérèglement climatique. Je considère que c’est une compétence quasi régalienne parce que nous sommes face aux éléments (…). Je pense que nous devons accepter avec ambition de nous engager pour mieux protéger, pour construire de manière plus durable, et pour avoir une stratégie de relogement aux côtés des élus et de vos territoires mais en engageant d’avantage l’Etat. Je vous dit que nous serons là.”

[19h42] “Sur cette base-là, en transparence, il faut bâtir une stratégie. Et sur cette stratégie, on investira. Mais on investira sur quelque chose qui marche dans la durée. Quelque chose qui est aussi honnête et qui permette à la Nouvelle-Calédonie de se projeter dans la compétition internationale et de réconcilier ce qui est pour moi les trois axes essentiels : la souveraineté et notre indépendance, les emplois industriels et le climat, donc produire une énergie qui ne soit pas carbone."

[19h38] “On n’a pas le même nickel partout. On a des situations différentes. On a des investissements récents sur certaines usines et un sujet de l’énergie qui est criant. Nous ne pouvons pas être compétitif avec cette structure énergétique. Elle ne correspond d’ailleurs pas non plus à nos objectifs climatiques. C‘est un investissement encore une fois de plusieurs milliards d’euros. Donc j’ai demandé un rapport."

[19h37] “Le sujet sera abordé ce soir lors d’une réunion avec l’ensemble des parties prenantes. On a des difficultés, elles vont conduire encore à des investissements, mais il faudra aussi qu'on bâtisse. Ce que je veux, dans le cadre justement du projet d’avenir, c’est qu’on ait une stratégie crédible sur le nickel."

[19h36] “Sur le nickel, une question importante qui touche tous nos territoires et des milliers de compatriotes : la France a toujours cru dans cette filière et nous avons beaucoup investi, y compris ces dernières années, face aux difficultés. Des milliards d’euros ont été investis."

[19h35] “La République a toujours été là quand il a fallu aider. Regardez ce qu’il s’est passé pendant la période de Covid. Quel autre territoire de la région a été vacciné aussi vite, avec un tel déploiement, un tel accompagnement, y compris en mobilisant nos armées ? J’ai toujours été là, en soutien, mais c’est un soutien qui doit reposer aussi sur de la clarté, sur les réformes qui doivent l’accompagner, sur la solidité de l’action qui est conduite. Donc ce débat sera conduit en sincérité, en amitié mais en responsabilité."

[19h34] 

On ne peut pas rester durablement dans une situation où on dit 'on veut plus de compétences mais plus de rallonges [financières]'. C’est bizarre. On ne peut pas faire des rallyes avec des voitures d’auto-école où il y a une double commande, ça ne marche pas.

Emmanuel Macron interviewé le 25 juillet, à Nouméa

[19h33] “Je pense que ce qu’on a collectivement fait ces dernières décennies, c’est une force inouïe. (…) Ça ne règle pas tout, c’est un point virgule mais à nous de continuer."

[19h30] 

J’amorcerai une nouvelle dynamique. Je crois qu’il faut faire ce travail sur le passé, la réconciliation, et en même temps avoir le courage de regarder l’avenir. Je le disais au Sénat coutumier ce matin, nous avons un devoir d’avenir. Il y a un devoir de mémoire, on en parle souvent. Mais je pense, tout particulièrement en Nouvelle-Calédonie, [qu’]il y a un devoir d’avenir.

Emmanuel Macron, interviewé le 25 juillet, à Nouméa

"Sinon, on est poussé vers les vents du monde vers demain, en regardant toujours vers hier, et avec une forme de fragilité".

[19h29] “C’est tout le lien avec mon déplacement, ensuite, dans les autres pays, au Vanuatu et en Papouasie. Montrer qu’on a une approche régionale."

[19h28] “C’est l’investissement militaire que je viens d’évoquer. C’est ce qu’on veut faire aussi sur l’université ou la recherche. A travers l’Ifremer, on va réinvestir aux côtés de l’université dans l’exploration des fonds marins, être une puissance indopacifique aussi scientifique."

[19h26] “Je pense que l’inscription dans la France et dans la République est un gage de stabilité, un gage de respect et éviter d’être trop petit dans un monde bousculé par de trop grandes puissances. C’est ça, notre ligne politique, c’est celle que nous définissons pour nos territoires et pour nous-mêmes en y mettant les moyens."

[19h24] “La géopolitique n’est pas que militaire. Il y a des déstabilisations qui se font par la voie de l’information, par des contacts pris par des puissances tierces. Quand des gens font des cadeaux mirifiques en vous expliquant qu’ils vous respectent, et qu’ils aiment la culture d’indépendance que vous prônez, et que ce sont des puissances impériales qui ont plutôt une action de prédation et qui ont mis d’autres gouvernements à genoux, il faudrait être bien naïf."

[19h22]

Nos territoires ultra-marins ont un rôle essentiel à jouer et c’est pourquoi, pour ne prendre que l’exemple de la Nouvelle-Calédonie, nous avons environs 1 600 militaires présents. Grâce à la loi de programmation militaire que nous avons préparée et fait voter, et que je promulguerai dans les semaines qui viennent, nous allons réinvestir très fortement sur le territoire. C’est plus de 200 militaires en plus et plus de 150 millions d’euros d’investissement en plus pour nos armées ici.

Emmanuel Macron interviewé le 25 juillet par NC la 1ère, RRB et Caledonia

[19h21] “Nous sommes présents dans l’Indopacifique puisque nous avons plus d’un million de compatriotes qui y vivent et huit mille de nos militaires qui y sont déployés. Nous avons noué des partenariats historiques avec l’Inde, les Emirats arabes unis, l’Australie, le Japon. Nous menons des exercices inédits. (…) La France n’avait pas eu une telle signature stratégique dans la région depuis bien longtemps. Nous nous réengageons, nous sommes présents, nous y mettons les moyens et nous mettons en place des exemples inédits qui montrent notre capacité à agir vite, en ayant de l’impact."

[19h20] “Aussi vrai qu’on doit être respectueux du passé, qu’on doit avoir une politique de reconnaissance, qu’on doit prendre le temps de bien faire les choses, on doit agir au service de la population et de notre jeunesse."

[19h19] “L’espace dans lequel nous sommes est le lieu d’une confrontation croissante avec de plus en plus de présence militaire, avec beaucoup de déstabilisation dans la région, avec le changement climatique qui est là. Tout ça nous impose d’agir."

[19h18] “On a suivi le calendrier qui était prévu. Je n’ai pas voulu procrastiner. (…) Procrastiner et faire du sur place, ce n’est pas être respectueux. Il fallait aussi que les choses se fassent au bon rythme. Je ne brusque personne, je suis extrêmement respectueux de chacune et chacun et je viens chercher ici le consensus et la concorde. Mais ma responsabilité aussi, je crois, c’est de dire : ‘regardez à quel point le monde va vite, la région est en train d’entrer dans des déséquilibres profonds, à quel point la menace géopolitique est là.'”

[19h16] “On a suivi le calendrier qui était prévu. Je n’ai pas voulu procrastiner."

[19h15] “Il faudra de toute façon un changement de la Constitution (…) Je prends ici l’engagement que le travail du gouvernement portera sur la base du consensus qui sera fait. Le degré de la réforme, son ambition, dépendent à la fois du calendrier et de ce sur quoi on se mettra d’accord. Mais il y aura de toute façon, pour permettre au moins cette avancée, et peut-être davantage, une réforme constitutionnelle.”

[19h10] "Il y a deux éléments incontournables : l’ouverture du corps électoral - il a été dit que les élections provinciales ne se tiendraient pas avec le corps électoral tel qu’il existe. Et puis il y a le futur statut qui doit remplacer l’architecture de l’accord de Nouméa.” Par quel biais ? Est-il envisagé une réforme constitutionnelle sur ces questions ? “Il est trop tôt pour le dire mais je vais vous dire quelques éléments très simples. (…) Je salue l’esprit de discussions et d’ouverture des politiques, qui sont en train d’avancer sur ce sujet pour les provinciales. Les provinciales 2023 se tiendront et je souhaite que l’accord puisse être formalisé. Il faut trouver le consensus, là aussi, entre les forces politiques."

[19h08] “On doit créer une dynamique, donner de la stabilité à la Nouvelle-Calédonie et créer une dynamique d’avenir dans la région et pour le territoire. Ensuite, il faut apporter les réponses institutionnelles. C’est un processus qui va se faire, où on engage tout le monde. Tout le monde sera respecté."

[19h07] “Tout n’est pas bloqué. Quand on parle des provinciales, on voit bien des premiers éléments d’évolution qui sont intéressants, qui montrent une volonté d’engager. Moi, ma volonté, c’est de pacifier, de réconcilier, de dire “ce n’est pas la fin de tout”. Il n’y a pas de gagnant et de perdant. Il y a un choix qui a été fait, qui s’est exprimé trois fois. (…) Est-ce qu’il dit pour autant “il n’y a plus de questions” ? Non, il y a un travail de mémoire, de réconciliation, de vérité qu’on a commencé à engager avec un comité ad hoc."

[19h05] "Les visions ne sont pas les mêmes. Est-ce qu’elles sont incompatibles ? Je ne le crois pas. Je pense d'ailleurs qu’il n’y a pas d’avenir possible pour qui que ce soit, dans quelque projet que ce soit, si on reste dos à dos et que chacun reste replié sur une part de vérité. L’acquis des dernières décennies, c’est la paix. C’est quand même la confiance, qui doit aller avec un processus qui a été respecté par tous et qui nous conduit là où nous sommes. Simplement, maintenant, il ne faut pas avoir peur de l’avenir."

Je vais ouvrir des chemins d’avenir mais je pense qu’il faut le faire de façon consensuelle. Donc en engageant l’ensemble des forces politiques, des coutumiers, l’ensemble de la population, pour bâtir ce projet d’avenir.

Emmanuel Macron, président de la République, à NC la 1ère

[19 heures] Sur Nouvelle-Calédonie la 1ère, diffusion à l'instant d'une interview d'Emmanuel Macron. Elle a été réalisée plus tôt dans la journée, à voir ici. L'interview est réalisée par Thérèse Waïa pour NC la 1ère, Elizabeth Nouar pour RRB et Antoine Reiss pour Caledonia. 

[18h50] Tata, les ananas, donc. L'hélico qui transport le chef de l'Etat vient de décoller. Intermède ludique en attendant la suite, avec ce dessin croqué par la dessinatrice calédonienne Icetea.

[18h30] Si une réunion de travail consacrée à l’économie du nickel, au haut-commissariat, figure sur les agendas pour ce soir, la prochaine séquence de la visite présidentielle à retrouver dans ce direct commencera à 19 heures : vous pourrez suivre sur NC la 1ère télé la longue interview accordée par Emmanuel Macron à trois médias calédoniens. 

[18h20] A Moindou, on en a appris, des choses, sur les variétés d'ananas les plus appréciées par les consommateurs. Ou la stratégie calédonienne qui consiste à viser des marchés de niche, en ciblant des produits d'excellence. Ou encore les enjeux en matière de souveraineté alimentaire. 

Expédition à la nuit tombée et par temps maussade sur l'exploitation agricole de David moulin, à Moindou.

[17h48] "Aujourd'hui on veut toucher le consommateur directement", commente l'agriculteur David Moulin.

[17h45] Selon Jean-Christophe Niautou, "on est aujourd'hui dans un problème d'installation, de départ à la retraite et de couverture alimentaire." Il précise qu'une filière comme le porc est en détresse, même si on est à 90 % de couverture du besoin, car l'importation de nourriture a des prix qui se sont envolés. Toutes les filières d'élevage hors-sol, y compris les crevettes avec les aliments importés, sont d'après lui en "grande souffrance". Les filières végétales sont aussi en difficulté mais plutôt à cause du phénomène climatique la Niña.

[17h35] Nicolas Metzdorf, le député de la seconde circonscription, précise que le Caillou représente "1,8 million d'hectares de terres, dont 1 million qui appartient au domaine privé de la Nouvelle-Calédonie, 500 000 d'hectares de terres coutumières et 300 000 hectares de terres privées".

[17h34] Pour Jean-Christophe Niautou, le président de la chambre d'agriculture et de la pêche, la priorité doit être mise sur le foncier et l'eau, notamment avec des réseaux d'irrigation.

[17h27] Emmanuel Macron pose des questions sur l'exportation d'ananas. David Moulin lui indique que, tous fruits et légumes confondus, les agriculteurs locaux couvrent seulement 17 % des besoins alimentaires. Toute sa production d'ananas part dans le marché local.

[17h15] Direction Moindou, à présent, petite commune de la côte Ouest où une rencontre avec le monde agricole se prépare. Le visiteur présidentiel vient d’arriver de Touho en hélico. Pour l’accueillir, un nouveau parterre, avec notamment le maire, Joseph Peyronnet. Mais aussi le membre du gouvernement en charge de l’agriculture, Adolphe Digoué, et Gil Brial, vice-président de la province Sud.

Emmanuel Macron accueilli près des champs d'ananas de Moindou par le maire, "Jo" Peyronnet, le 25 juillet.

[16h00] - Pendant la visite d'Emmanuel Macron à Touho, un comité de l'Union Calédonienne a manifesté, au pont de Tiouande. Ils étaient plusieurs dizaines de personnes.

[15h40] - Le président de la République se rend ensuite à Moindou, sur l'exploitation d'ananas de David Moulin.

Un reportage de Stéphanie Chenais et la rédaction

©nouvellecaledonie

[15h20] - Le chef de l'Etat se dit concerné par l'érosion du trait de côte : " si j’essaie de voir la stratégie à mettre en place, il y a l’action qu’on va intensifier ici avec l’AFD, l’Ifremer et l’IRD. L’Ademe est aussi partie prenante pour mobiliser, anticiper, mieux connaitre. L’occasion de ce déplacement annonce aussi des financements supplémentaires. On va conforter des instruments de recherche et d’installations ici.

Ensuite on va inscrire cette stratégie de manière régionale pour avoir des instruments de mesure, de recherche de modélisation, pour anticiper les phénomènes dans les années à venir, pour mieux utiliser les savoir-faire des peuples autochtones. Ça, ce sont des initiatives que nous avons déjà lancées et sur lesquelles nous allons accroître les financements.

Ensuite il y a l’accompagnement, on a une situation transitoire où on est déjà face aux conséquences de ce que nous avions anticipées et nous allons essayer de rattraper les choses. Mais on sait que dans les années à venir on va avoir un accompagnement de famille importante. Là-dessus on va avoir l’Adraf qui va se mobiliser à cette fin et je suis prêt à y mettre des financements et des expertises qui sont déjà connus en soutien des collectivités.

Dans le cadre du chemin futur et des projets à venir, je suis prêt à ce que l’Etat prenne un engagement vis-à-vis de vous mais il faut que ça soit l’objet d’un consensus, des maires, des provinces, des gouvernements et des autorités coutumières. C'est un enjeu régalien (...) l’impact est tel qu’il faut se doter d’instrument exceptionnel y compris en terme financier, comme l’Etat l’est sur le plan militaire pour défendre le territoire, il va l’être pour vous accompagner et ça ne se substitue pas à tout le travail déjà fait par les coutumiers, les provinces, l'Adraf ...."

C’est un enjeu régalien et de souveraineté car c’est la protection de notre sol et de notre population

Emmanuel Macron

[15h15] - Lors de la visite à Touho, Rémy Rioux, le directeur de l'Agence française de développement, a annoncé qu'une enveloppe de 60 millions de nos francs devrait être débloquée par l'Etat pour toute la partie études sur tout le territoire. Suivront des prêts avec des taux réduits pour les collectivités locales qui devront faire des aménagements.

Emmanuel Macron continue sa visite en bord de mer à Touho. ©Nathan Poaouteta / NC la 1 ère

[15h07] - Le chef de l'Etat va chez Jethro Delly. Avec sa famille, il a dû partir s'installer sur les hauteurs de Tiouandé. Un bouleversement. Mais il n'a pas eu le choix.

Jethro Delly reçoit Emmanuel Macron

[14h35] Le chef de l'Etat se rend ensuite sur la côte de Touho, particulièrement touchée par l'érosion du trait de côte.

Le moment de la coutume avec la population et les médias.

[14h25] La coutume est finie et Emmanuel Macron prend un nouveau bain de foule. 

Encore un bain de foule pour Emmanuel Macron à Touho.

[14h15] La coutume commence entre les autorités coutumières de la tribu représentées par Sylvain Nea et le président de la République.

La coutume à Touho.

[14h15] "Je pense que ça concerne l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie", renchérit Alcide Ponga, maire de Kouaoua, toujours au micro de NC la 1ère, en signalant la présence du maire d’Ouvéa, Maurice Tillewa qui a soulevé au sein de l’association cette problématique de montée des eaux. "Ici, sur la côte Est, oui, on a les infrastructures, des maisons, qui risquent d’être touchées. Dernièrement, on a eu une commission de la province Nord qui est allée sur la tribu de Mou, à Ponérihouen, pour aussi regarder les effets de cette montée des eaux. Sur la Grande Terre, ça nécessiterait de monter, peut-être, s’installer sur les montagnes, en hauteur. Mais quand vous prenez nos collègues des îles, là ils ont vraiment des enjeux 'où se déplacer ?'. Donc c’est vraiment un enjeu important. Je pense même que c’est un enjeu planétaire."

[14h05] Il y a l’important enjeu des financements à trouver pour déplacer les populations. "Si le niveau de la mer continue à monter, ce sera une question d’habitations, mais aussi pour nos infrastructures", développe Alcide Ponga, maire de la petite commune de Kouaoua. 'Vous avez beaucoup de routes ici, sur la côte océanienne, qui sont déjà en proie à des grandes vagues par mauvais temps. C’est une question de financements à un moment donné, pour savoir où on fait passer la route, où les gens habitent. Peut-être [le président] dira-t-il qu’il y aura des aides au niveau de l’Etat, au niveau de l’Europe, pour savoir comment solutionner les problèmes."

[14 heures] L’Association des maires de Nouvelle-Calédonie et l’Association des maires de France attendaient de rencontrer le président de la République. "La nouvelle de l’Elysée ? Il arrive directement à la commune de Touho, plus précisément la tribu de Tiouande, relate Alphonse Poinine, le maire de Touho, au micro de NC la 1ère. J’ai réagi tout de suite pour prévenir les grandes chefferies, les chefs de clan et la tribu concernée et le grand chef." Et notamment annoncer qu’Emmanuel Macron viendra parler du climat, "notamment l’érosion des côtes, que subissent déjà en priorité les communes de la côte Est, de Canala à Poum, mais aussi Ouvéa, vulnérable sur ce point-là, et [Gérald] Darmanin a fait le déplacement sur Ouvéa." C’était début juin. "Et la réaction de la tribu, trois jours après, c’est d’accepter, que le chef de l’État vienne en tribu pour voir les problèmes que rencontrent nos populations et leurs besoins. Ils se sont exprimés avec joie."

[13h55] Emmanuel Macron a atterri à la tribu de Tiouandé à Touho. Il est accueilli par des danses. 

Le président Macron accueilli par des danses à Tiouandé. ©Nathan Poaouteta / NC la 1 ère

[13h40] Cette visite présidentielle a décidément des conséquences sur le quotidien des habitants dans l'agglomération. Nouméa annonce la fermeture de services municipaux ce mercredi. Et Païta ferme les siens demain, à partir de 11 heures. Pour permettre aux agents de suivre le discours ?

[13h30] Pendant ce temps, place des Cocotiers, d'autres préparatifs allaient bon train. Défi logistique, que le discours attendu demain après-midi.

Installation des chaises en vue du discours présidentiel place des Cocotiers.

[13h10] Retour sur les paroles adressées par le chef de l'Etat aux jeunes réunis au sein du centre Tjibaou.

[13 heures] Plusieurs médias calédoniens ont réalisé une interview commune d'Emmanuel Macron durant son passage au centre Tjibaou. A voir ce soir à 19 heures, sur NC la 1ère télé.

Les journalistes de plusieurs médias calédoniens avant leur interview d'Emmanuel Macron, le 25 juillet 2023, au centre Tjibaou.

[12h50] Une partie des Nouméens se souviendra de cette matinée présidentielle sur fond de circulation engorgée. Comme cette habitante de la Vallée-des-Colons. Elle met en temps normal “entre quinze et vingt minutes” pour déposer ses enfants à la crèche et à l’école, situées de part et d’autre de la très passante rue Auguste-Benebig, et ensuite se rendre à son travail dans un quartier voisin. “Ce matin, j’ai mis une heure pour le faire.” Et pour cause, le trafic était perturbé par la cérémonie place Bir-Hakeim, y compris dans les petites rues adjacentes que les automobilistes ont envahies pour tenter de contourner le problème. "Par contre, on a vu les Rafale !"

Bouchon, au matin du 25 juillet 2023, entre la Vallée-des-Colons et le Faubourg-Blanchot, alors que le président de la République est accueilli place Bir-Hakeim.

[12h10] Le président de la République se rend cet après-midi dans la maison commune de Tiouande, à Touho. Ses habitants, et ceux des tribus alentours, n'ont pas ménagé leurs efforts pour lui réserver un accueil digne de ce nom. Voyez le reportage de Géraldine Louis et Ismaël Waka-Ceou :

[11h59] En attendant l'arrivée d'Emmanuel Macron à Touho, la journaliste Coralie Cochin analyse le discours du président de la République lors du journal radio de midi sur NC la 1ère.

Dès hier, Emmanuel Macron a donné les grandes lignes de sa visite lors de sa déclaration à la presse, sur le tarmac de la Tontouta. Et deux axes semblent déjà se dégager : premier axe, le renforcement de la présence militaire française dans l’Indopacifique. Le président l’avait annoncé lors de son premier déplacement en Calédonie. Cinq ans plus tard, cette volonté est clairement affichée avec, d’abord, l’arrivée de l’avion présidentiel à Tontouta, hier, escortée par deux Rafale. Volonté affichée aussi dans le discours. La France va-t-elle renforcer ses effectifs militaires sur le Caillou ? Doit-on s’attendre à l’implantation d’une nouvelle base ? Pas de réponse pour le moment, le président laisse planer le suspense.

Autre volet et pas des moindres : les discussions sur l’avenir institutionnel. Emmanuel Macron donne le ton. Il est là pour "poser les bases" du "statut à venir". Et ce, même si le dernier acte de cette série de référendums est toujours contesté par les indépendantistes. 

Le chef de l’Etat parle de réformes constitutionnelles, au pluriel. On pense évidemment au dégel du corps électoral provincial. Les discussions sur le sujet vont-elles avancer lors de la réunion de travail, demain matin au haussariat, avec les indépendantistes et les non-indépendantistes ? Elles pourraient, en tous les cas, prendre une tournure plus concrète, avec la présence dans la délégation de Sacha Houlié. Il est le président de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, à l’Assemblée nationale.

[11h48] - Par leur implantation le long du littoral, les habitants de Touho sont confrontés à l’érosion du trait de côte. Trois tribus, celles de Tiouande, Koe et Kongouma, sont plus fortement touchées par ce phénomène d’érosion du trait de côte, représentant 150 familles. A lire ici ou à découvrir ci-dessous dans le reportage de Camille Mosnier et Brice Bachon :

Avant la venue d'Emmanuel Macron, rencontre avec des habitants de la tribu de Tiouandé, victimes de l'érosion côtière. ©Camille Mosnier et Brice Bachon

[11h45] - En attendant son départ du centre culturel Tjibaou, les habitants de Touho se préparent.

La tribu de Tiouande, à Touho, a effectué un gros travail de préparation.

[11h39] - Après quasiment 45 minutes de bain de foule avec les jeunes. Emmanuel Macron quitte le centre culturel Tjibaou

Après la rencontre entre Emmanuel Macron et des jeunes, au centre culturel Tjibaou.

[11h] - Nouveau bain de foule, avec les jeunes au centre culturel Tjibaou. Ils sont présents pour un rassemblement organisé tous les deux ans.

Quant un président a des messages à passer à la jeunesse du pays...
Ambiance joyeuse, quoique parfois intimidée, mais chargée en émotions… et en photos, mardi 25 juillet au centre Tjibaou.
Au CCT, plus de 400 jeunes Calédoniens issus de la vie civile ont été rassemblés.
Les jeunes au centre culturel Tjibaou avec Emmanuel Macron.

[10h56] - Emmanuel Macron exprime sa joie d'être là. Il se rappelle sa venue en 2018 au CCT, quand il y avait remis les actes de prise de possession. "L'engagement pour la jeunesse est au coeur de ce que nous voulons pour la Nouvelle-Calédonie (...) la possibilité pour vous de bâtir un avenir libre."

Emmanuel Macron au centre culturel Tjibaou, ce 25 juillet 2023.

[10h55] - Arrivée d'Emmanuel Macron au centre culturel Tjibaou

Emmanuel Macron au centre culturel Tjibaou, ce 25 juillet 2023.

Centre culturel Tjibaou

[10h45] - Emmanuel Macron va rencontrer des jeunes au Centre culturel Tjibaou. Quelles sont leurs attentes ainsi que celles des Calédoniens ?

[10h30] - En attendant son arrivée au centre culture Tjibaou, revivez la première visite de Macron en Nouvelle-Calédonie.

[10h15] - Du général de Gaulle à Macron, découvrez qui sont les présidents ayant foulé le sol de la Nouvelle-Calédonie.

[10h10] - Emmanuel Macron quitte le Sénat coutumier pour se rendre au centre culturel Tjbaou.

Le discours d'Emmanuel Macron au Sénat Coutumier

©nouvellecaledonie

[10h05] - Emmanuel Macron : "Nous ne devons pas trouver une forme de confort dans l'instabilité permanente."

[10h03] - A l’issue de la cérémonie au Sénat coutumier, le président de la République se rend au centre culturel Tjibaou qui accueille la journée de la jeunesse et de l’engagement. En effet, la population de la Nouvelle-Calédonie est particulièrement jeune. Selon l’Insee, en 2019, près de 37 % de la population calédonienne avait moins de 25 ans, contre 32 % dans l’ensemble de la France.

[09h59] - Emmanuel Macron :  "Il faut un projet d'avenir pour nos jeunesses  (..) il nous faut garder la paix, consolider le respect et travailler davantage sur la confiance véritable dans l'avenir."

Il faut un projet d'avenir pour nos jeunesses  (..) il nous faut garder la paix, consolider le respect et travailler davantage sur la confiance véritable dans l'avenir

Emmanuel Macron

[09h52] Emmanuel Macron : "la question est comment on construit le présent et l'avenir (...) on doit servir un projet commun."

Le discours de Victor Gogny au Sénat coutumier

©nouvellecaledonie

[09h48]-  Victor Gogny : "Nous positionnons trois ambitions pour notre peuple calédonien : la première est l'ouverture d'une écriture commune et partagée avec la France de l'histoire de nos territoires et de la Nouvelle-Calédonie à partir du 18ème siècle. La deuxième est la réhabilitation et restructuration de nos 60 districts coutumiers. La troisième est la mise en place des politiques publiques de l'identité."

[09h45] -  Victor Gogny : "Nous sommes prêts à nous engager dans un processus de réconciliation et de refondation dont l'objectif est d'asseoir définitivement un modèle et un projet de société fondés sur les deux piliers que sont l'identité kanak et la citoyenneté calédonienne."  

Nous sommes prêts à nous engager dans un processus de reconciliation et de refondation dont l'objectif est d'asseoir définitivement un modèle et un projet de société fondés sur les deux piliers que sont l'identité kanak et la citoyenneté calédonienne. "

Victor Gogny, président du Sénat coutumier

[09h40] - Victor Gogny : "L'enjeu est de maintenir l'organisation sociale coutumière et préserver l'économie d'autosuffisance vivrière et canaliser le clivage qui commence à se creuser avec notre jeunesse."

[09h30] -Victor Gogny fait un discours. "Je rappelerai que dans la dynamique du droit coutumier fut élaboré en 2014 la charte du peuple kanak. Cette charte est pris en compte par les juridictions"

[09h20] - Bain de foule au Sénat coutumier.

[09h15] : Emmanuel Macron : "Je suis heureux de vous retrouver et les mots que vous avez eus nous incitent à l'humilité." 

[09h12] Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, introduit le président de la République : "C'est avec un message de respect, d'humilité, de paix que nous vous demandons d'accueillir le président de la République."

Coutume au Sénat coutumier lors de la visite présidentielle.

[09h10] - Coutume au Sénat coutumier par Yvon Kona, porte-parole de l'institution.

Yvon Kona fait la coutume devant Emmanuel Macron.

[09h05] - Emmanuel Macron est arrivé au Sénat coutumier.

Victor Gogny et Emmanuel Macron au Sénat Coutumier

Visite au Sénat coutumier

[09 h] - L'USTKE manifeste devant son siège de la Deuxième Vallée-du-Tir, à Nouméa.

Les manifestants de l'USTKE lors de la visite présidentielle.

[08h55] - Fin du bain de foule

[08h45] - Le chef de l'Etat est en direct sur Instagram pendant sa rencontre avec la population.

[08h37] - Emmanuel Macron prend le temps de discuter avec les Calédoniens.

La population de Nouméa émue de voir le chef de l'Etat.

[08h33] - Photos avec les enfants, discussion improvisée, le président de la République se prête au jeu du bain de foule, place Bir-Hakeim.

Bain de foule d'Emmanuel Macron à Nouméa

[08h30] - Emmanuel Macron rencontre la foule. "Merci d'être là", répète-t-il.

Emmanuel Macron rencontre la foule à Nouméa.

[08h25] - Quels sont les attentes des élus calédoniens ? Un article à lire ici.

[08h20] - Créé par la loi organique du 19 mars 1999 suite à l’accord de Nouméa du 5 mai 1998, le Sénat coutumier, composé de 16 membres désignés pour cinq ans, porte la parole coutumière dans les institutions de la Nouvelle-Calédonie. Il est le gardien et le défenseur de l’identité kanak. Il assure la représentation du monde coutumier dans ses diverses dimensions. Il a succédé au Conseil consultatif coutumier créé par les accords de Matignon et il est compétent pour émettre un avis à l’égard des projets et propositions de loi relatifs à la coutume.

[08h15] - Le président de la République se rendra ensuite au Sénat coutumier, il sera accueilli par Victor Gogny.

[08h03] -  La cérémonie de prise d'armes continue avec de nouveau les passages des Rafale.

[07h56] - Emmanuel Macron et Sonia Lagarde, la maire de Nouméa, place Bir-Hakeim, à Nouméa.

Emmanuel Macron et Sonia Lagarde à la place Bir-Hakeim.

[07h56] - Emmanuel Macron est accompagné de 4 ministres.

Emmanuel Macron accompagné de ses ministres.

[07h53] - Les deux Rafale passent au-dessus de la place Bir-Hakeim.

[07h50] -  Après un accueil républicain et un salut au drapeau, c’est le moment de la revue des troupes : gendarmerie nationale, régiment d'infanterie de marine du Pacifique - Nouvelle-Calédonie (RiMaP-NC), base navale de Nouméa (BNN), base aérienne 186 Lieutenant-Paul-Klein de Tontouta, régiment du Service militaire adapté en Nouvelle-Calédonie (RSMA NC).

Emmanuel Macron à Bir Hakeim

[07h48] - La Marseillaise est écoutée par tous.

[07h46] - Emmanuel Macron est arrivé à la place Bir-Hakeim, à Nouméa. Il est applaudi par la population.

[07h45] - Qui sont les ministres qui accompagnent Emmanuel Macron ? Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Philippe Vigier, ministre des Outre-mer, et Sébastien Lecornu, ministre des armées sont descendus de l’avion avec le président de la République.  Emmanuel Kasarherou, le président du musée du quai Branly, est également présent. Une quarantaine de journalistes sont arrivés de Paris depuis samedi.

[07h40]  - Les avez-vous vus ? Les Rafale de la mission Pégase 23 sont passés hier matin à Nouméa. En effet, entre le 25 juin et le 3 août, l’armée de l’Air et de l’Espace déploie une vingtaine d’aéronefs au plus près de ses territoires de l’Indopacifique. 

Rafale au dessus de la station météo, au Faubourg-Blanchot, à Nouméa ©Jérémy Cuer

Rafale station météo visite présidentielle

[07h35] - La place Bir-Hakeim, à Nouméa, se prépare pour la cérémonie de prise d’armes avec Emmanuel Macron.

[07h30] - Le président de la République s'est exprimé lundi 24 juillet 2023 depuis Nouméa lors d'une interview pour les journaux de 13h de France 2 et TF1. Une intervention attendue après la séquence politique entamée mi-avril après la crise des retraites, et qui avait abouti à un remaniement ministériel la semaine dernière.

[07h25] - Depuis 7 heures ce matin, l’USTKE manifeste devant son siège suite au refus du haut-commissaire de valider la demande de faire un sitting devant le haussariat dans le cadre de la venue du président Macron.

[07h20] - Le plus compliqué ce matin, c’est de circuler à Nouméa. Nous avons fait le point pour vous sur la circulation à Nouméa.

[07h15] - Lundi soir, Emmanuel Macron a remis les insignes du grade de commandeur de la Légion d’honneur à Marie-Claude Tjibaou.

[07h10] - Emmanuel Macron était dans les studios de NC la 1ère lundi soir pour répondre aux questions des journalistes de France 2 et TF1.

Emmanuel Macron répond aux questions des journalistes de France 2 et TF1.

[07h05] - Les équipes télé, radio et web de NC la 1ère ont tout mis en oeuvre pour vous faire vivre cette visite en temps réel. Découvrez la couverture médiatique.

[07h03]- Emmanuel Macron a fait un bref discours lundi soir à sa sortie de l'avion. "Rassembler", "regagner la confiance commune", "projeter à l’international". En ces quelques mots, l’Elysée résume les "axes majeurs [qui] guident le déplacement" présidentiel sur le Caillou. 

[07h]- Bienvenue dans ce direct numérique consacré à la visite d'Emmanuel Macron tout au long de la journée. Vous pouvez déjà lire le programme de la visite présidentielle ici.

L'avion présidentiel, à La Tontouta le 24 juillet 2023.