Festival La 1ère à Marseille. Retrouvez les temps forts de cette première édition

Le festival a démarré sur de très bonnes vibrations avec le concert du musicien guyanais Chris Combette. Entouré de ses talentueux musiciens, Georges Mac aux percussions, Patrick Plenet à la basse, Aymeric Letard au piano et Eric Valerius à la batterie, Chris Combette a embarqué le public dans un voyage musical captivant. L'auditoire, en nombre, a répondu à cette belle prestation applaudissant et dansant au rythme de la musique.

Autre temps fort du festival, la réalisation d'une fresque autour de la thématique des Jeux Olympiques et de la diversité culturelle des Outre-mer, réalisés à six mains par des street-artistes :  Rival, Richard Barri et Vinie. Ensemble, ils ont relevé le défi. 

La conférence inaugurale

Ce devait être une rencontre historique entre l'écrivain martiniquais Patrick Chamoiseau et l'historien et politologue camerounais Achille Mbembe, mais ce dernier étant bloqué en Afrique, le débat s'est donc transformé en une réflexion et un échange avec le public sur la place des Outre-mer dans le monde contemporain. Cet échange a été animé par Mariejosé Alie. 

Les femmes écrivaines sont-elles dangereuses ?

C'est un procès fictif qui s'est tenu à la friche La Belle de Mai. Des femmes de lettres étaient appelées à la barre, accusées d'être dangereuses, notamment pour les hommes. Sont-elles coupables ou non coupables ? Le public, à qui a été confié le rôle de jury, était appelé à trancher. Un bel échange entre écrivaines  - Fawzia Zouari (Tunisie), Hyam Yared (Liban), Gisèle Pineau (Guadeloupe), Catherine Cusset (Bretagne et Marijosé Alie (Martinique) - qui a permis de souligner l'importance du rôle joué par celles qui racontent, celles qui dénoncent, celles qui militent, celles qui rappellent.

Black Label, la claque antiraciste avec un JoeyStarr bouleversant

JoeyStarr, entouré de la musicienne et poétesse d’origine martiniquaise Sélène Saint-Aimé, du danseur et chanteur Nicolas Moumbounou et de l’artiste sourd Jules Turlet ont interprèté de grands textes de la littérature antiraciste d'hier et d'aujourd'hui. Chacun à sa façon se met au service de textes puissants. Quatre voix qui tremblent, pleines de colère, qui se brisent parfois, et qui portent, surtout.

Gastronomie

Ce fut un véritable festin culinaire autour des créations des chefs des Outre-mer et des chefs marseillais. L'invitation au voyage gustatif, visuel et olfactif était au rendez-vous. Un moment inoubliable pour les papilles !

Avec les chefs Zam-zam Zoubert (Mayotte), Jimmy Bibrac (Guadeloupe), Jean-Charles Bredas (Martinique), Aminati Halidane Said (La Réunion), Amalia Irsapoullé (La Réunion),Teramana Teuruarii (Polynésie française) et Yannick Frontier (Martinique).

Concerts

En raison du vent, le premier concert s'est tenu en intérieur. Malgré ce contretemps, la fête était au rendez-vous avec DJ Motsek, Maya Kamaty, Mikl, Sya, Kim et M'Toro Chamou.

Autre concert, le 1er juin sur le toit-terrasse de la Friche. Après un DJ set de DJ Killerz, le spectacle "Une odyssée", imaginé par Sysley Loubet a réuni trois générations d'artistes qui ont revisité l’histoire de la musique, de la tradition aux bâtisseurs, en passant par les nouvelles générations. Ils avaient répondu présents derrière le maestro Tony Chasseur : Roger Raspail, Yann Villageois, Jean-Philippe Grivalliers, Jocelyne Béroard, Jean-Claude Naimro, Jean-Michel Rotin, Admiral T, DJ Killerz, Chris Combette, Zily, Sya, Were Vana, Mapy, Saifa. 

Performances

Des performances aussi diverses que les Outre-mer ont égayé la Friche, offrant une véritable communion entre les spectateurs et les différents performeurs.

Mais aussi, 

Toutes les équipes du Pôle Outre-mer de France Télévisions étaient au rendez-vous pour produire des émissions télé et radio en direct, des enregistrements pour faire de ce premier rendez-vous un moment inoubliable. 

Vous pouvez retrouver d'autres temps forts ce cette première édition ici. 

Merci à tout ceux qui ont contribué à faire de cet événement un moment inoubliable. 

Les recettes générées par le festival seront reversées à l’association mahoraise Wenka culture qui œuvre en faveur de ceux qui sont éloignés de l’emploi.