GRAPHIQUE. Législatives 2024 : découvrez l'ensemble des candidats dans les territoires d'Outre-mer

En Outre-mer, près de 200 personnes ont déposé leur candidature pour les élections législatives de 2024.
Les Ultramarins devront élire 27 député(e)s pour représenter leurs territoires à l'Assemblée nationale lors du scrutin des 29 et 30 juin, puis des 6 et 7 juillet. Outre-mer la 1ère a fait la liste des 200 candidats et candidates qui se présentent dans les circonscriptions d'Outre-mer.

Les sortants se représentent, des anciens font leur grand retour, l'extrême droite se présente presque partout, le parti présidentiel aux abonnés absents... Dans les territoires d'Outre-mer, les élections législatives, qui se dérouleront les 29 et 30 juin (pour le premier tour) et les 6 et 7 juillet (pour le second) verront s'affronter des dizaines et des dizaines de candidats et candidates. Leur objectif : représenter leur territoire à l'Assemblée nationale.

Au total, 200 candidatures ont été validées par les préfectures et les hauts-commissariats des 11 territoires ultramarins. L'abondance de prétendants varie selon les départements, régions et collectivités : de quatre candidats à Wallis et Futuna et cinq à Saint-Pierre et Miquelon, le nombre de dossiers monte jusqu'à 61 à La Réunion. Les personnes voulant se présenter avaient jusqu'au dimanche 16 juin pour se manifester.

Dans quelques jours, les électeurs et électrices devront départager le ou la député(e) qui siégera au Parlement en leur nom pendant les cinq prochaines années. Il faudra recevoir 50 % des suffrages (qui comptent pour au moins 25 % du nombre d'inscrits) pour être élu(e) dès le premier tour. Sinon, il faudra passer par un duel, une triangulaire ou une quadrangulaire lors d'un second tour... Mais pour cela, il faut que le candidat ou la candidate ait reçu plus de 12,5 % des voix au premier tour (par rapport au nombre d'électeurs inscrits, et non par rapport au nombre de suffrages exprimés).

Les enjeux du scrutin en Outre-mer

Tous les députés ultramarins sortants, qui siégeaient pour une grande majorité au sein de la gauche parlementaire depuis 2022, se représentent pour un nouveau mandat. Seul changement notable : Nicolas Metzdorf (Loyalistes et Rassemblement), qui a décidé de renoncer à la 2ème circonscription de la Nouvelle-Calédonie pour se présenter dans la 1ère. Il fera donc face à son collègue Philippe Dunoyer (Calédonie ensemble), qui siégeait pourtant avec lui au sein du groupe parlementaire de Renaissance.

Le premier tour des législatives, fin juin, marquera aussi le grand retour d'anciens parlementaires, qui avaient plus ou moins laissé la vie politique de côté. C'est notamment le cas à La Réunion, avec les anciens députés Jean-Luc Poudroux (qui fait désormais campagne sous l'étiquette Rassemblement national), Thierry Robert (Le Peuple aux commandes du territoire), René-Paul Victoria (Les Républicains) ou encore Jean-Jacques Vlody. En Guadeloupe, l'ancien eurodéputé de droite Blaise Aldo (1994-1999) se présente dans la 2ème circonscription.

En Nouvelle-Calédonie, à la surprise générale, l'ancien sénateur Simon Loueckhote (RPR puis UMP) se présente quant à lui dans la 1ère circonscription, sous la bannière Rassemblement national. D'ailleurs, le parti d'extrême droite, fort de ses bons résultats en Outre-mer aux derniers scrutins nationaux (présidentielles et européennes), envoie des candidats dans presque toutes les circonscriptions ultramarines... Jusqu'à Saint-Pierre et Miquelon, où le parti de Jordan Bardella a parachuté l'eurodéputée Patricia Chagnon, et en Polynésie.

Du côté de la majorité présidentielle, qui va de déconvenue en déconvenue dans les territoires d'Outre-mer, seule une petite poignée de personnalités ont été investies par Renaissance (Mikaele Seo, à Wallis et Futuna, et Nadia Ramassamy à La Réunion) et Horizons (Philippe Dunoyer et Gérard Poadja en Nouvelle-Calédonie). Frantz Gumbs, qui siège avec le MoDem, se représente à Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Le mouvement Agir, également allié à la majorité présidentielle, présente un candidat à Mayotte.

La gauche, de son côté, s'est unie à l'échelle nationale. Mais les réalités politiques locales étant différentes des enjeux nationaux, les partis de gauche ne se sont pas toujours entendus dans les départements et régions ultramarines. Ils sont partis unis dans plusieurs territoires, mais complètement désunis dans certaines circonscriptions. C'est notamment le cas à La Réunion et en Martinique. 

Retrouvez l'ensemble des candidatures en Outre-mer, circonscription par circonscription :