#MaParole : les coulisses de vingt-quatre rencontres de la deuxième saison

Deuxième partie de la Saison 2 de #MaParole
La deuxième partie de la saison 2 a démarré avec Laurent Voulzy et s’est conclue avec Patrick Chamoiseau. Au cours de cette saison, #MaParole est parti à la rencontre de vingt-quatre personnalités d’Outre-mer. Un petit flash-back s’impose.

La saison 2 a démarré dans un salon bien cosy en bord de Marne avec du thé et des gaufrettes. A chaque fois qu’il part en concert dans ses cathédrales, Laurent Voulzy est toujours bien accueilli. Il repart avec des spécialités de la région offertes sur place. Cette fois, il revenait de Cambrai et on lui avait donné des gaufrettes délicieuses (dixit le preneur de son) et des bêtises de Cambrai, les fameux bonbons qui collent aux dents si on a le malheur de les croquer bêtement (comme moi).

Ce jour-là, avant nous, il y a avait une journaliste du Monde venue préparer un portrait du célèbre chanteur. Après son passage, Laurent Voulzy n’était pas très enclin à répéter son histoire. Il y avait même un peu de réticence. Mais au bout de cinq minutes, c’était parti et c’était assez magique de voir et d’imaginer comment un gamin de banlieue passionné de guitare, fou de pop anglaise, et d’histoires du moyen-âge a tout fait pour créer des chansons qui puissent dans un premier temps plaire aux filles. Car il était tellement timide, Laurent Voulzy, -c’est lui qui le dit- qu’à l’adolescence il avait le plus grand mal à parler au sexe opposé. Alors sa meilleure manière d’entrer en communication, c’était d’écrire des chansons. Avec #MaParole, on comprend ce qui fait une bonne chanson. Laurent Voulzy a vraiment l’art d’expliquer et de décortiquer son savoir-faire en matière de composition. Et puis il y a toute son histoire guadeloupéenne, son père qu’il a rencontré à 35 ans, sa chanson Belle-Île-en-Mer Marie-Galante qui fait encore vibrer les foules.

Bumidom et jazz

En matière d’exploration familiale, Jessica Oublié a réalisé un travail à la fois instructif et poétique avec sa bande-dessinée Peyi en nou. Une vraie réussite. Cette auteure de BD guadeloupéenne qui a grandi en région parisienne à Clichy-sous-Bois a effectué un retour aux sources il y a quelques années en décidant d’aller vivre en Guadeloupe. Elle s’est demandée dans sa première BD comment son grand-père était arrivé dans l'Hexagone et elle a questionné toute une série de spécialistes, sociologues, historiens sur les origines et l’histoire du Bumidom. Plus récemment, elle a signé une bande-dessinée sur le chlordécone, une vaste enquête très complète sur l’histoire et les conséquences de cet insecticide aux effets négatifs et durables sur les terres, la mer et la santé en Guadeloupe et en Martinique.

Il fait vraiment partie de l’histoire de la Guadeloupe. Alain Jean-Marie compte parmi les pianistes de jazz les plus talentueux. C’était donc très important de recueillir sa parole. Nous sommes allés chez lui dans sa jolie maison entourée de végétation à l’est de Paris. Nous avons fait l’interview sur une petite table à côté d’un immense piano à queue. Très modeste, Alain Jean-Marie a parlé de son enfance à Pointe-à-Pitre. Il se jugeait assez mauvais en piano alors que très vite il a joué dans les bals les week-ends avec des adultes et devait se planquer sous le clavier pour que son père ne le voit pas. Par la suite, il est parti au Canada où il a rencontré le pianiste martiniquais Marius Cultier, puis il a fait ses premières armes à la Cigale à Paris avec Al Lirvat et Robert Mavounzy qu’il décrit comme les Dizzy Gillespie et Charlie Parker français. Deux génies du jazz injustement méconnus.

Quand la Cigale a fermé, Alain-Jean-Marie a commencé à accompagner les plus grands jazzmen de passage à Paris comme Chet Baker. Puis il a imaginé ses Biguine reflections, des albums absolument magiques. Alain Jean-Marie ne donne pas beaucoup d’interviews. Il faut prendre le temps de discuter avec lui, de l’écouter. Ça vaut vraiment le détour, car ce jazzman n’est pas du tout "cablé" comme le commun des mortels. Avant de partir, Alain Jean-Marie nous a montré "sa pièce" au rez-de-chaussée où trônent deux magnifiques pianos à queue. L’un est recouvert d’une splendide tapisserie couleur bordeaux. L’autre est envahi de partitions. Il nous a accompagnés jusqu’au portail. Il attendait des musiciens avec qui il devait répéter.

Otage d'AQMI

Entre deux avions, Thierry Dol a pris le temps de venir nous raconter ses années d’otage au nord du Mali. L’ingénieur a décidé de vivre désormais en Martinique où il se sent plus à l’aise. Car après avoir été pris en otage le 16 septembre 2010 à Arlit où Areva exploitait une mine d’uranium puis passé 1139 jours en captivité, le Martiniquais a mis des années à se remettre de ses traumatismes. Quand nous l’avons rencontré, cela faisait quelques mois qu’il avait repris un travail. Et pourtant, il n’y avait pas plus addict au travail. Quand il raconte tous les sacrifices et les efforts qu’il a dû consentir à Paris pour devenir ingénieur, son récit est d’autant plus cruel. Dans l’épisode 2, Thierry Dol nous a raconté ses longues journées de captivité. En l’écoutant, on avait vraiment l’impression de se trouver quelque part au Mali dans l’Adrar des Ifoghas, la montagne située au sud de l’Algérie. Thierry Dol raconte comment il est parvenu avec son compagnon d’infortune Daniel Larribe à s’échapper en plein désert. En revanche, il n’a pas souhaité revenir sur le traitement particulièrement éprouvant qu’il a dû subir après sa tentative d'évasion.

La nouvelle Joséphine Baker

Le 30 novembre 2021, la cérémonie de panthéonisation de Joséphine Baker se tenait à Paris. Un événement fort et symbolique. Il y a une Martiniquaise qui a eu l’occasion de rencontrer à deux reprises la super vedette des années folles, c’est Lisette Malidor. On l’appelait même dans les années 70, la nouvelle Joséphine Baker. Meneuse de revue au Casino de Paris puis au Moulin rouge, Lisette Malidor est arrivée à l’adolescence à paris. Elle avait été placée comme bonne et la vie n’était pas très rose. Heureusement elle a fini par devenir coiffeuse et a été embauchée dans un salon tenu par un Juif pied noir communiste. Toute son éducation politique en 1968, elle l’a faite en coupant les cheveux. Et puis grâce à un client, elle est entrée dans le monde du music-hall. Remarquée par Roland Petit, le patron du Casino de Paris, elle s’est fait connaitre au point de faire la une de plusieurs journaux et magazines. Lisette Malidor se souvient encore avec effroi dans #MaParole de ce jour où ses parents très catholiques sont venus la voir au Casino de paris. Son père lui a juste dit : "Tu as l’air de bien t’amuser".

A des milliers d’années-lumière du music-hall, un autre Martiniquais a su se faire un nom. Il faut dire que le sien est particulièrement éloquent. Le général Vigilant nous a reçus à l’école de guerre qu’il dirige à Paris. Son parcours, qu’il décrit de manière très simple, a de quoi bluffer. Ce qui est amusant, c’est sa passion pour Top Gun à qui il doit une petite partie de sa vocation. Il avait même fait le mur à l’internat militaire pour aller voir le film avec ses copains. Et c’est bien sûr la musique de Top Gun qu’il nous a demandé de mettre en fin d’émission.

Domino et station Aimé Césaire

En Guadeloupe, c’est une star Laurence Joseph. Il faut dire qu’elle est irrésistiblement drôle. La comédienne de Domino, série diffusée sur Guadeloupe la 1ère, raconte son parcours de manière assez comique. Sans jamais se prendre au sérieux, elle parle de sa mère qui ne croyait pas du tout en sa carrière de comédienne, de sa première pièce de théâtre au collège qu’elle avait complétement imaginé ou de son interprétation d’un hibiscus dans un spectacle étudiant complétement déjanté à Montpellier. De retour en Guadeloupe après des études de psychologie, Laurence Joseph a fini par y croire en intégrant une troupe amateure très pro et en faisant la connaissance de Laurent Tanguy. Ensemble, ils ont imaginé les nombreux sketches de Domino, ce couple mixte Guadeloupéenne-Breton qui a connu du succès à la télévision et sur scène.

Dans le genre bluffant, Edouard Tinaugus est vraiment un champion. Ce machiniste martiniquais est du genre à soulever des montagnes. Dans son métro, il a imaginé tout un tas de projets qu’il a réussi à concrétiser. Tout a commencé avec les blasons de la Martinique et de la Guadeloupe qui avaient disparu de la station de métro Nation Place des Antilles. A force de courriers et de rendez-vous, les plaques ont été refaites et ont retrouvé leur place. Ensuite, le conducteur s’est dit qu’il faudrait avoir à Paris une station de métro au nom d’Aimé Césaire. En remuant ciel et terre, le machiniste martiniquais est parvenu à ses fins. La station a été inaugurée le 31 mai 2022 dernier. Il a aussi mené le combat de la reconnaissance de la yole martiniquaise au patrimoine mondial de l’Unesco. Pari également gagné.

Miss Trans France 2020 était Réunionnaise et dernièrement, elle est devenue une icône du combat en faveur des LGBTQIA+ (le sigle est expliqué dans ce #MaParole). Louïz n’a pas eu un parcours de vie facile. Difficile de devenir une femme quand on passé jusqu’à l’âge de 20 ans sa vie dans le corps d’un homme. Mais Louïz ne se voyait plus continuer ainsi. Elle explique avec beaucoup de lucidité son histoire dans #MaParole.

Rester debout

Son histoire a marqué la France. Le samedi 21 novembre 2020, Michel Zecler était passé à tabac dans son studio de musique à Paris par plusieurs policiers. Depuis, ce Martiniquais a écrit un livre Rester debout (Plon) et il attend le procès. Nous sommes allés à sa rencontre dans son studio où il continue à produire des artistes de rap. Dans un registre un peu plus léger, elle aussi a écrit un livre dans lequel elle se raconte. Jocelyne Béroard retrace son enfance en Martinique certes vissée, mais pleine de joie et de musique. Dans Loin de l’amer (Cherche-Midi), la chanteuse de Kassav’ revient sur les moments forts du groupe mythique qui a créé le zouk.

Si vous vous intéressez au général Dumas, au chevalier de Saint-Georges ou à Eugène Bullard, Claude Ribbe est l’homme qu’il vous faut. Ce normalien, Guadeloupéen par son père, a consacré beaucoup de son temps et de son énergie à faire des recherches et à écrire sur toutes ces personnalités noires oubliées de l’histoire.

Lui aussi s’inscrit dans l’histoire. Il a appris la musique à l’atelier Marcel Lolia dit Vélo, le père du gwo ka, qu’il n’a pas connu, sous l’œil bienveillant de son professeur George Troupé. Il fait partie des jeunes musiciens incontournables du jazz. Le batteur guadeloupéen Arnaud Dolmen s’est formé à Toulouse. Il a joué sur scène avec son mentor le saxophoniste Jacques Schwarz-Bart. Et c’était parti. Depuis, Arnaud Dolmen accompagne beaucoup de jazzmen, il compose sa musique et a monté sa propre formation.

Porté par un enthousiasme similaire, Dimitri Pavadé a dû surmonter des obstacles immenses avant de remporter une médaille d’argent aux jeux paralympiques de Tokyo en 2021. Ce Réunionnais a connu l’enfer. Lors d’un accident, quand il était docker au Port à La Réunion, il a perdu une jambe. Sa vie aurait pu devenir une suite de malheurs. Il a réussi à faire de son handicap un tremplin et le raconte très bien dans #MaParole. Lors d’une formation de prothésiste à Paris, il a fait la rencontre d’un entrepreneur qui l’a embauché en lui proposant de faire de la compétition. Le déclic. Depuis, sa vie est rythmée par les entrainements et une envie de médailles à l’approche des JO de Paris en 2024. 

Journaliste kanak

Parfois dans #MaParole, on a envie de rendre hommage à des personnalités d’Outre-mer qu’on a bien connu et qui nous ont marqué. C’est le cas de Walles Kotra. Journaliste, kanak, directeur régional en Polynésie, en Nouvelle-Calédonie puis patron du pôle Outre-mer de France Télévisions, il est parti à la retraite cette année. Il a traversé l’histoire de cette maison avec beaucoup d’enthousiasme et de foi en ce qu’il faisait. Le journaliste avait une vision qu’il explique très clairement dans #MaParole, sans oublier les événements de Nouvelle-Calédonie en 1988 qu’il a vécus de très près.

Dans la vie, une rencontre peut tout changer. C’est ce qui est arrivé à David Donatien. Avant de connaître Yael Naim, le percussionniste martiniquais vivait de sa musique sans se mettre en avant. Avec la chanteuse qu’il a accompagnée dans la réalisation de son premier album, tout ce qu’il avait appris, d’un coup, devenait de l’or. La chanson New soul est devenue un tube international et le couple a enchainé les victoires de la musique. Et puis David Donatien a été contacté par Angélique Kidko pour réaliser son album en hommage à Célia Cruz. Gros succès au point que Barack Obama affichait fièrement un titre de l’album dans sa playlist. Et pour David Donatien un grammy award. C’est dans sa belle maison à balustrade pas loin de la Marne que David Donatien nous a raconté son parcours dans #MaParole et ça vaut le détour.

Delgrès et la Mulâtresse Solitude

Autre musicien exceptionnel : Pascal Danaë. Lui aussi ne se mettait pas trop en avant. Jusqu’au jour où après un gros coup de mou de quelques mois, il a décidé de composer du blues créole. Auparavant, sa femme lui avait offert une dobro d’occasion, la guitare des bluesmen. Pascal Danaë raconte dans #MaParole que Delgrès, le héros qui a combattu contre le rétablissement de l’esclavage en Guadeloupe en 1802, dont lui avait parlé son père, lui a donné la force et l’envie de s’y mettre. La dobro l’a bien aidé aussi. Avec deux autres musiciens, il a créé le groupe Delgrès qui a déjà de très beaux titres à son actif. Dans ce numéro de #MaParole enregistré au café L’envie à Paris, Pascal Danaë raconte aussi comment il a reçu des mains de sa tante la lettre d’affranchissement de son ancêtre Louis Danaë.

La mise en lumière de l’histoire de l’esclavage, Simone Schwarz-Bart y a consacré une bonne partie de sa vie en rendant hommage à l’œuvre de son mari, André Schwarz-Bart, prix Goncourt en 1959. Elle rappelle dans #MaParole que c’est lui qui a imaginé la biographie de La Mulâtresse Solitude il y a 50 ans. Il a donné "corps et vie" à une héroïne esclave de la Guadeloupe. Dans #MaParole, l’écrivaine revient sur sa rencontre avec André Schwarz-Bart. Elle parle aussi de ses grands-parents, un couple mixte tellement amoureux qu’il lui a sûrement donné de l’inspiration. Elle évoque aussi Télumée, l’héroïne de son grand roman Pluie et vent sur Télumée Miracle. Cette femme, elle l’a bien connu et elle en parle si bien dans #MaParole.

Dans #MaParole, on a reçu cette année un prix Goncourt, Patrick Chamoiseau. D’ailleurs, l’écrivain martiniquais pense que ce prix relève du miracle, tant ses amis et sa maison d’édition (Gallimard) jugeaient Texaco "pas facile". Depuis 1992, il en a fait du chemin Patrick Chamoiseau et ces quelques lignes ne pourraient en aucun cas remplacer son interview que je vous invite vivement à écouter.

De la gloire à l'enfer

Sa vie ressemble à un roman. Le Guyanais Léon Bertrand a atteint les sommets du pouvoir en devenant ministre en 2002 puis ça a été la dégringolade avec deux séjours en prison. De la gloire à l’enfer, Léon Bertrand a tout connu. Ajouté à cela, son grand-père bagnard qui l’a beaucoup marqué, ses racines créoles et amérindiennes, sa commune, Saint-Laurent-du-Maroni qui ne ressemble à aucune autre en Guyane, Léon Bertrand a tout d’un personnage de roman. Il se livre sans fioritures dans #MaParole.

Les affaires judiciaires, c’est son univers. Eddy Arneton l’avocat, entre autres, de Kalash, le célébrissime chanteur martiniquais, de Keziah Nuissier, militant anti-chlordécone ou encore de Cédric Chaillot surnommé l’ennemi public numéro 1, dénonce régulièrement dans ses plaidoiries les violences policières, le racisme et la maltraitance en prison. L’avocat martiniquais raconte son parcours dans #MaParole.

Les Marquises

A des milliers de kilomètres de la Martinique, Pierre Ottino a passé beaucoup de son temps à effectuer des fouilles aux Marquises. Les Marquisiens ont bien failli disparaître de la surface de la Terre. Avant l’arrivée des Européens, ils étaient environ 100 000 à vivre dans cet archipel composé de 12 îles à 1500 km au nord de Tahiti. En 1920 après le passage des Européens, les Marquisiens n’étaient plus que 2000. Ces 100 000 Marquisiens qui ont vécu dans le passé, ne sont pas restés inactifs. Au contraire, ils ont bâti des sites remarquables, sculpté des tiki splendides, fabriqué des herminettes et des hameçons utiles à leurs activités de menuiserie ou de pêche. Ils ont placé l’art du tatouage à son sommet. L’archéologue Pierre Ottino a participé de près à la mise en lumière de ce patrimoine exceptionnel et son récit inédit dans #MaParole donne à réfléchir.

Dans un registre bien plus léger, on s’était dit qu’il était temps d’interviewer Francky Vincent. Pour une raison bien simple, quand on a demandé aux jeunes journalistes alternants de la rédaction s’ils le connaissaient, la réponse a été immédiate : "Bien sûr ! ". D’ailleurs le chanteur de Fruit de la passion le dit dans #MaParole avec sa modestie naturelle : " Les jeunes m’adorent ! ". Toutefois, il n’est pas si frivole le chanteur d’Alice ça glisse et dans #Maparole, il raconte des pans de sa vie pas si amusants que ça. Même si bien sûr, on rigole bien quand on l’écoute raconter à sa manière La ferme des célébrités à laquelle il a participé pour l’argent.

Musique Maestro !

Pour terminer en musique, je vous invite à écouter Sabine Quindou qui, après C’est pas sorcier et Thalassa ainsi que toute une série de documentaires, s’est lancée dans le spectacle vivant en vulgarisant la musique classique. Portée par le public, elle raconte Mozart, Beethoven ou Gershwin, accompagnée de l’orchestre national de Lyon, de Paris ou à la Seine Musicale à Boulogne dans une version plus intimiste avec le pianiste Simon Zaoui. Elle a imaginé tous ces spectacles en s’inspirant de la méthode qui avait fait le succès de l’émission C’est pas sorcier. Dans #MaParole, Sabine Quindou revient sur l’histoire de sa famille martiniquaise et c’est intéressant.

Voilà, on a fait le tour de la deuxième partie de la saison 2 de #MaParole. On se retrouve à le rentrée pour une troisième et dernière saison. Si vous avez des envies ou des idées de personnalités d’Outre-mer que vous souhaitez écouter, n’hésitez pas ! Ecrivez-nous, sur facebook, twitter, Instagram.

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